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Actualités - TSL

Nasrallah aux médiateurs turc et qatari : La donne a désormais changé

Le secrétairé général du Hezbollah Hassan Nasrallah a affirmé aux chefs de diplomatie turque Ahmet Davutoglu et qatarie Hamad ben Jassem ben Jabr Al-Thani que la donne a désormais changé et que  "l'opposition a désormais une nouvelle approche après le dépôt de l'acte d'accusation" sans toutefois expliciter sa pensée.

La tension ne cesse de monter : mardi, des rassemblements de jeunes habillés en noir et non armés ont provoqué la panique dans des quartiers mixtes à Beyrouth, incitant des écoles à fermer et l'armée à renforcer sa présence. /

"Nous oeuvrons avec toutes les parties en vue d'une solution", a affirmé M. Davutoglu qui devait regagner Ankara en soirée.

Les deux diplomates en mission à Beyrouth ont discuté de "solutions" possibles, mardi soir, avec le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, puis ont eu un second entretien avec le Premier ministre en exercice Saad Hariri pour l'en informer.

La médiation turco-qatarie a été qualifiée par des quotidiens de celle de "la dernière chance".
Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, dont le pays est le principal parrain du Hezbollah, a indiqué que Téhéran "ferait tout son possible pour aider à régler la crise", dans un entretien téléphonique avec le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.

Malgré que l'Arabie saoudite ait abandonné ses efforts avec la Syrie pour dénouer la crise, le prince Saoud el-Fayçal a ensuite assuré, dans un entretien téléphonique, M. Hariri du soutien de son pays pour "tout effort visant à garantir la stabilité au Liban".

Accusant le TSL de tremper dans un complot "israélo-américain" visant à le détruire, le Hezbollah, le mouvement armé le plus puissant au Liban, s'attend à être mis en cause par le TSL et prévient qu'il se "défendra" contre toute charge.

Ce mouvement a fait pression, sans succès, pendant des mois sur Saad Hariri, fils de Rafic, pour qu'il désavoue le TSL. Le 12 janvier, les ministres de son camp ont claqué la porte du gouvernement, provoquant sa chute.
Depuis, la tension ne cesse de monter: mardi, des rassemblements de jeunes habillés en noir et non armés, vraisemblablement des partisans du Hezbollah, ont provoqué la panique dans des quartiers mixtes -sunnites et chiites- à Beyrouth, incitant des écoles à fermer et l'armée à renforcer sa présence.
Cette démarche a été presque unanimement interprétée par la presse comme une "démonstration de force" du Hezbollah, voire même une "répétition générale" avant un mouvement plus large "en réponse" à l'acte d'accusation.

"Nous oeuvrons avec toutes les parties en vue d'une solution", a affirmé M. Davutoglu qui devait regagner Ankara en soirée.
Les deux diplomates en mission à Beyrouth ont discuté de "solutions" possibles, mardi soir, avec le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, puis ont eu un second entretien avec le Premier ministre en exercice Saad Hariri pour l'en informer.
La médiation turco-qatarie a...