L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé un plan mondial contre les résistances aux traitements contre le paludisme dont l'augmentation menace les progrès faits contre la maladie qui a tué près de 800 000 personnes en 2009.
Les premiers cas de résistance à l'artémisinine, le médicament phare contre le paludisme, ont été confirmés par l'OMS en février 2009 à la frontière entre la Thaïlande et le Cambodge. En novembre, l'agence onusienne a indiqué qu'ils s'étendaient en Asie, où de « premiers signes » ont été relevés en Birmanie, en Chine et au Vietnam.
« L'utilité de notre arme la plus efficace contre le paludisme est aujourd'hui menacée », s'est alarmée Mme Margaret Chan en lançant le plan d'action. Ce dernier offre, selon elle, « l'occasion, sans précédent dans l'histoire de la lutte contre le paludisme, d'interrompre l'émergence de la pharmacorésistance à sa source et de prévenir une nouvelle propagation internationale ».
Selon l'OMS, le nombre de cas de paludisme a baissé de plus de 50 % dans 43 pays au cours de la dernière décennie. Il en est de même du taux de mortalité qui a chuté de 985 000 en 2000 à 781 000 en 2009. Mais ces progrès pourraient être remis en question « si les ACT (une association médicamenteuse ayant pour base l'artémisinine complétée par d'autres molécules) cessaient d'être efficaces », prévient l'agence.
Le plan d'action de l'OMS comprend ainsi plusieurs volets visant notamment l'arrêt de la propagation des parasites résistants, l'augmentation du contrôle et de la surveillance de la résistance aux artémisinines et, enfin, l'amélioration de l'accès aux tests de diagnostic du paludisme et à un traitement rationnel par des ACT. Pour le mettre en œuvre, quelque 175 millions de dollars supplémentaires seront nécessaires.
Les premiers cas de résistance à l'artémisinine, le médicament phare contre le paludisme, ont été confirmés par l'OMS en février 2009 à la frontière entre la Thaïlande et le Cambodge. En novembre, l'agence onusienne a indiqué qu'ils s'étendaient en Asie, où de « premiers signes » ont été relevés en Birmanie, en Chine et au Vietnam.
« L'utilité de notre arme la plus efficace contre le paludisme est aujourd'hui menacée », s'est alarmée Mme Margaret Chan en lançant le plan d'action. Ce dernier offre, selon elle, « l'occasion, sans précédent dans l'histoire de la lutte contre le paludisme, d'interrompre l'émergence de la pharmacorésistance à sa source et de prévenir une nouvelle propagation internationale ».
Selon l'OMS, le nombre de cas de paludisme a baissé de plus de 50 % dans 43 pays au cours de la dernière décennie. Il en est de même du taux de mortalité qui a chuté de 985 000 en 2000 à 781 000 en 2009. Mais ces progrès pourraient être remis en question « si les ACT (une association médicamenteuse ayant pour base l'artémisinine complétée par d'autres molécules) cessaient d'être efficaces », prévient l'agence.
Le plan d'action de l'OMS comprend ainsi plusieurs volets visant notamment l'arrêt de la propagation des parasites résistants, l'augmentation du contrôle et de la surveillance de la résistance aux artémisinines et, enfin, l'amélioration de l'accès aux tests de diagnostic du paludisme et à un traitement rationnel par des ACT. Pour le mettre en œuvre, quelque 175 millions de dollars supplémentaires seront nécessaires.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a lancé un plan mondial contre les résistances aux traitements contre le paludisme dont l'augmentation menace les progrès faits contre la maladie qui a tué près de 800 000 personnes en 2009.Les premiers cas de résistance à l'artémisinine, le médicament phare contre le paludisme, ont été confirmés par l'OMS en février 2009 à la...
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