"Personne ne devrait politiser l'action du TSL. Le processus judiciaire ne devrait pas être lié au débat politique", a affirmé M. Ban lors d'une conférence de presse à Abou Dhabi.
"Il est important de ne pas anticiper le résultat de l'enquête" du tribunal de l'ONU sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, a encore dit le secrétaire général.
La coalition gouvernementale s'est effondrée le 12 janvier à la suite de la démission des ministres du puissant parti chiite Hezbollah et de ses alliés.
Cette crise a pour origine l'acte d'accusation du TSL, chargé de l'enquête sur le meurtre en 2005 de Rafic Hariri.
Le Hezbollah, qui s'attend à être mis en cause dans ce meurtre, a fait pression en vain sur le Premier ministre Saad Hariri, fils de Rafic, pour qu'il désavoue cette institution.
La remise de cet acte d'accusation au juge de la mise en état est attendue lundi lors d'une audience à huis-clos au siège du tribunal, près de La Haye.
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