Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Liban: Hariri demande au TSL d'empêcher les fuites médiatiques

Le Premier ministre en exercice du Liban, Saad Hariri, a demandé au tribunal en charge d'enquêter sur le meurtre de Rafic Hariri d'empêcher les "fuites", après la diffusion par une chaîne pro-Hezbollah d'un enregistrement présenté comme un entretien entre lui et un "faux témoin".
Samedi, la New TV, proche du Hezbollah -- qui a retiré les ministres de son camp cette semaine, provoquant la chute du gouvernement de Saad Hariri -- a diffusé cet enregistrement sonore afin, selon elle, de prouver qu'il y a eu des contacts entre M. Hariri et des "faux témoins".
Le Hezbollah, qui s'attend à ce que le Tribunal spécial pour le Liban (TSL) mette en cause son parti dans l'assassinat en 2005 de l'ancien Premier ministre libanais Rafic Hariri, accuse le camp de Saad Hariri d'avoir "fabriqué" de "faux témoignages", et le tribunal, de s'y être basé.
Dans cet enregistrement non daté, on peut entendre les "voix" de M. Hariri, du "témoin" Mohammad Zouhair Siddiq, d'un enquêteur international, Gerhard Lehman, et du chef des renseignements de la police libanaise, Wissam el-Hassan.
Selon l'enregistrement, M. Siddiq affirme au Premier ministre "détenir toute la vérité" sur l'assassinat de son père et que le rapport de l'enquête "devrait inclure le nom de neuf Syriens et quatre Libanais".
"L'entretien a eu lieu à la demande express de la commission d'enquête internationale en vue de vérifier les témoignages de M. Siddiq", a indiqué dimanche le bureau de M. Hariri dans un communiqué.
"La chaîne a choisi les passages sensationnalistes de l'entretien pour les faire sortir de leur contexte et ces passages n'ajoutent rien à l'enquête", a-t-il ajouté.
"Le TSL et le bureau du procureur (...) se doivent d'assurer le secret de l'enquête et garantir la confidentialité des documents, des informations et des témoignages", a-t-il demandé.
La New TV n'a pas précisé d'où ou de qui elle a obtenu l'enregistrement. Surnommé le "témoin roi", M. Siddiq, un ancien officier syrien, avait affirmé devant la commission d'enquête que l'ancien président libanais Emile Lahoud, un prosyrien, et le président syrien Bachar al-Assad avaient donné l'ordre d'assassiner Rafic Hariri, devenu opposé à l'hégémonie de Damas, ancienne puissance de tutelle au Liban.
Le TSL avait indiqué par la suite que M. Siddiq ne l'intéressait pas.
Le Premier ministre en exercice du Liban, Saad Hariri, a demandé au tribunal en charge d'enquêter sur le meurtre de Rafic Hariri d'empêcher les "fuites", après la diffusion par une chaîne pro-Hezbollah d'un enregistrement présenté comme un entretien entre lui et un "faux témoin".Samedi, la New TV, proche du Hezbollah -- qui a retiré les ministres de son camp cette semaine, provoquant la...