"Le peuple tunisien a impressionné le monde par la force de sa volonté, son unité et la rapidité de son action", a ajouté l'organisation, appelant "les dirigeants à tirer les leçons de ce qui s'est passé en Tunisie", en allusion aux dirigeants arabes.
"La première de ces leçons est de mettre fin aux relations des dirigeants avec les forces de l'arrogance qui ne connaissent ni allié ni ami, et ne s'intéressent qu'à servir leurs propres intérêts aux dépens de ceux qui les ont aidées pendant des années", a expliqué le mouvement.
Par "forces de l'arrogance", le Hezbollah semble faire référence aux États-Unis, qui considèrent le mouvement chiite comme une organisation terroriste.
Washington appuie le Premier ministre en exercice Saad Hariri, dont le gouvernement est tombé après la démission du camp Hezbollah, qui avait en vain réclamé de M. Hariri qu'il désavoue le Tribunal international pour le Liban (TSL) sur l'assassinat de son père, l'ancien Premier ministre Rafic Hariri.
Le procureur du TSL s'apprête à remettre au juge du tribunal l'acte d'accusation sur cet assassinat, et le Hezbollah s'attend à être mis en cause.
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