Le ministre d'État Adnane Sayyed Hussein a présenté sa démission du gouvernement au président de la République Michel Sleiman peu après la démission, à partir de Rabieh, des dix ministres du Hezbollah et de ses alliés.
Dans un communiqué annoncé en premier par la chaîne al-Manar, M. Sayyed Hussein a exposé les raisons de sa démission. Il a mis en cause « les tiraillements politiques menaçant le gouvernement dont le programme prônait le développement et la modernisation ». « Le Conseil des ministres n'a pas réussi durant les mois passés à honorer ses engagements en trouvant des solutions aux pressions économiques et en entamant la réforme promise. Partant de ma position de ministre consensuel au sein du gouvernement et conformément à la politique consensuelle prônée par le président de la République, j'ai décidé de démissionner afin de permettre aux institutions constitutionnelles de former un nouveau gouvernement à la hauteur des ambitions des Libanais en ce qui concerne l'unité nationale et la sécurité », a-t-il souligné.
Auparavant dans la journée, le président de la République avait suivi de près les développements de la situation, effectuant des contacts et des pourparlers afin de trouver une solution à la crise gouvernementale.
Il a ainsi reçu un appel téléphonique de l'émir du Qatar Hamad ben Khalifa al-Thani.
Il s'est aussi entretenu avec les ministres du Travail et de l'Énergie, respectivement Boutros Harb et Gebran Bassil. À l'issue de l'entretien, M. Harb a expliqué que « la Constitution permet au président de la République de tenir exceptionnellement une réunion du Conseil des ministres après un accord avec le chef du gouvernement, mais le général Sleiman ne veut pas prendre une telle décision seul, préférant attendre le retour du Premier ministre Saad Hariri de l'étranger ».
« Le chef de l'État estime que la démission du gouvernement n'aide pas à trouver une solution à la crise, bien au contraire elle mènera à des complications plus importantes », a-t-il poursuivi.
Le président de la République s'est aussi réuni avec l'ancien ministre Fayez Chakar. Il s'est également entretenu avec les ministres du Tourisme du Conseil de coopération stratégique. Le groupe était constitué du ministre Fadi Abboud ainsi que des ministres du Tourisme turc, syrien et jordanien respectivement Ertugrul Gunay, Saadallah Agha et Zouein Kassous, qui prennent part à une conférence à Beyrouth sur le thème du renforcement du partenariat touristique entre ces pays.
Dans un communiqué annoncé en premier par la chaîne al-Manar, M. Sayyed Hussein a exposé les raisons de sa démission. Il a mis en cause « les tiraillements politiques menaçant le gouvernement dont le programme prônait le développement et la modernisation ». « Le Conseil des ministres n'a pas réussi durant les mois passés à honorer ses engagements en trouvant des solutions aux pressions économiques et en entamant la réforme promise. Partant de ma position de ministre consensuel au sein du gouvernement et conformément à la politique consensuelle prônée par le président de la République, j'ai décidé de démissionner afin de permettre aux institutions constitutionnelles de former un nouveau gouvernement à la hauteur des ambitions des Libanais en ce qui concerne l'unité nationale et la sécurité », a-t-il souligné.
Auparavant dans la journée, le président de la République avait suivi de près les développements de la situation, effectuant des contacts et des pourparlers afin de trouver une solution à la crise gouvernementale.
Il a ainsi reçu un appel téléphonique de l'émir du Qatar Hamad ben Khalifa al-Thani.
Il s'est aussi entretenu avec les ministres du Travail et de l'Énergie, respectivement Boutros Harb et Gebran Bassil. À l'issue de l'entretien, M. Harb a expliqué que « la Constitution permet au président de la République de tenir exceptionnellement une réunion du Conseil des ministres après un accord avec le chef du gouvernement, mais le général Sleiman ne veut pas prendre une telle décision seul, préférant attendre le retour du Premier ministre Saad Hariri de l'étranger ».
« Le chef de l'État estime que la démission du gouvernement n'aide pas à trouver une solution à la crise, bien au contraire elle mènera à des complications plus importantes », a-t-il poursuivi.
Le président de la République s'est aussi réuni avec l'ancien ministre Fayez Chakar. Il s'est également entretenu avec les ministres du Tourisme du Conseil de coopération stratégique. Le groupe était constitué du ministre Fadi Abboud ainsi que des ministres du Tourisme turc, syrien et jordanien respectivement Ertugrul Gunay, Saadallah Agha et Zouein Kassous, qui prennent part à une conférence à Beyrouth sur le thème du renforcement du partenariat touristique entre ces pays.
Le ministre d'État Adnane Sayyed Hussein a présenté sa démission du gouvernement au président de la République Michel Sleiman peu après la démission, à partir de Rabieh, des dix ministres du Hezbollah et de ses alliés. Dans un communiqué annoncé en premier par la chaîne al-Manar, M. Sayyed Hussein a exposé les raisons de sa démission. Il a mis en cause « les tiraillements...
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