Cette troisième étape, la dernière avant le Chili, était composée de deux tronçons bien distincts, séparés par une portion neutralisée. Les motards, qui ont fait piste à part au départ, ont d'abord eu le droit à un terrain désertique avec les premières langues de sable avant de s'enfoncer, après la neutralisation, dans la forêt sur des pistes en terre, à flanc de montagne. Pour information, les camions, eux, ont été exemptés de la deuxième partie jugée trop dangereuse en raison des risques pour les pare-brise.
Le point sur la course : 14 secondes. Après trois spéciales, c'est l'écart qui sépare Cyril Desprès, leader du Dakar, de Marc Coma, son dauphin vainqueur de l'étape du jour. En commettant rapidement une erreur de navigation, Desprès a perdu énormément de temps, témoin ses 6'25 de retard (!) sur l'Américain Jonah Street, le plus rapide au km 39. Résultat, le Français a dû cravacher pendant près de 4 heures pour limiter la casse et réduire l'avance de Coma, meilleur temps et premier à arriver à la zone de neutralisation longue de 170 kilomètres. À ce moment-là, l'Espagnol était virtuellement leader du Dakar, Desprès pointant alors à près de 3 minutes. Le vainqueur de l'édition 2010 a finalement su grignoter son retard lors des 102 derniers kilomètres pour finir à 2'21 de Coma, qui signe sa 12e victoire sur le Dakar. Pourtant victime d'un problème d'Iritrack, le Portugais Paulo Goncalves (BMW) termine 3e à 3'36 de Coma. Le grand perdant du jour se somme Lopez Contardo, 4e au général avant cette étape et qui se retrouve désormais relégué au 7e rang après avoir perdu près de 14 minutes ce mardi en raison notamment d'un problème d'arrivée d'essence.
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