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Lifestyle

Quelqu’un m’a dit...

Papilles et zygomatiques

Il mérite trois étoiles et plus, le chef Nicolas Audi. Les mets qu'il a imaginés, créés et présentés au dîner offert par Farid et Maha Makari en l'honneur du Premier ministre Saad Hariri, en présence du ban et arrière-ban du monde politique, social et économique de Beyrouth, étaient tout simplement exceptionnels. Chaque assiette a révélé un kaléidoscope de saveurs qui a émoustillé même les papilles les plus engourdies. Et les plus blasées... Il restait à Maha l'exercice le plus jouissif mais aussi le plus périlleux : faire rire ses invités - la meilleure médecine ces jours-ci. Eh bien, ils ont même groové avec un quintette de choc : Raymond Saliba, Chadi Maroun, Gaby Hoayek, Tatiana Merheb et Aline Ahmar qui, avec humour et glamour, ont fait leur « Scène sur Scène », en balançant leurs vannes à la face de nos politiciens. Tout le monde en a pris pour son grade. C'était d'autant plus drôle et décalé que même ceux réputés difficiles ou austères, colériques et insupportables, applaudissaient vivement. Pour une fois que ce ne sont pas eux qui se moquent du monde...

Banquier-Héphaïstos

Ras-le-bol d'amasser, de convertir, de fructifier le pécule de l'Homo Clientus. Les manœuvres tarabiscotées de la finance n'ont peut-être pas perdu de leur enchantement pour Élie Baroudi, mais ce monsieur qui aime The Economist, le bon vin et la musique classique a désormais une nouvelle marotte. Il s'est épris de... la boue. De l'argile qu'il s'est mise à pétrir, à tourner, à vernir avant de l'offrir au souffle du feu... Émerveillé comme Héphaïstos, il s'est mis alors à fabriquer des anges, créant avec sa moitié Hoda (élève de la géniale céramiste Nathalie Khayat), leur paradis d'ailés... Le produit de leurs quatre mains défile au BAC (Beirut Art Center)... Cela nous change de l'image classique de l'argentier onctueux tirant dans l'ombre les ficelles du pouvoir, et rien que ça, cela réconcilie tout le monde avec son banquier. Même pour cinq minutes.

Et si c'était elle...

Asma el-Assad ne s'est pas contentée de faire du shopping à Paris. Outre son déjeuner à l'Élysée avec la belle Carla Bruni (on aurait dit une réunion au sommet d'über-top models), son tête-à-tête avec son époux aux restaurants Le Stresa et la Coupole, puis leur dîner chez le prince Karim Agha Khan avec qui ils ont discuté de projets d'investissements culturels prévus à Alep par les institutions du chef spirituel des Ismaéliens, la Première dame venue des rives du Barada a investi la prestigieuse salle de l'Académie diplomatique internationale, avenue Hoche-Friedland. En présence de nombreuses personnalités françaises dont les deux ministres Christine Lagarde et Frédéric Mitterrand (qui connaît très bien la Syrie où il avait tourné, en 2004, un épisode de son émission 24h pour TV5) , elle a exposé aux présents sa nouvelle politique dans le domaine de l'héritage culturel en Syrie et les perspectives de coopération syro-française (un partenariat avec le Louvre), sans oublier un forum international pour avril prochain. Et si elle et son mari inversaient les rôles ? Les Libanais seraient fous d'Asma en présidente de Syrie. On peut toujours rêver... c'est la période de fêtes !

Julio Gafo / Juan Carlos Iglesias

« Adeste Fideles » ? Après Céline Dion qui l'a chanté dans son album These Are Special Times, Bob Dylan dans Christmas in the Heart et Andrea Bocelli dans son album Viaggio Italiano, l'ambassadeur d'Espagne Juan Carlos Gafo a décidé de donner sa propre version au cours du concert de Noël offert par la Chanterie de Beyrouth à l'église des pères jésuites. Sa prestation a recueilli un tel succès que l'hymne fut repris (en espagnol) par les choristes. En ces temps où WikiLeaks impose ses drôles de lois, devenir le successeur de Julio serait bien plus intéressant que de marcher sur les pas de Talleyrand. Ou de Moratinos...

ditavonbliss@hotmail.com
Papilles et zygomatiquesIl mérite trois étoiles et plus, le chef Nicolas Audi. Les mets qu'il a imaginés, créés et présentés au dîner offert par Farid et Maha Makari en l'honneur du Premier ministre Saad Hariri, en présence du ban et arrière-ban du monde politique, social et économique de Beyrouth, étaient tout simplement exceptionnels. Chaque assiette a révélé un...

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