Le Mexique, avec 14 journalistes tués dans les violents affrontements opposant les autorités aux cartels de la drogue, et le Pakistan, avec 14 journalistes tués, en majorité dans les zones frontalières de l'Afghanistan, ont été en 2010 les deux pays les plus dangereux pour les médias. Le Honduras s'est hissé au 3e rang du classement, avec neuf journalistes tués, suivi par l'Irak, avec sept journalistes assassinés.
Parmi les pays les plus risqués pour les médias figurent toujours les Philippines (6 tués), ainsi que la Russie (5) et la Colombie (4).
Deux journalistes ont également succombé en Afghanistan, où deux reporters français de la chaîne France 3 sont retenus depuis près d'un an dans l'est de l'Afghanistan, où sont stationnées une partie des forces françaises. La PEC qui milite pour une convention internationale spécifique de protection des journalistes dans les zones de conflit dénonce également le fait qu'un « journaliste turc (ait) été tué par les forces d'Israël dans les eaux internationales en route vers Gaza ».
En cinq ans, au moins 529 journalistes ont payé de leur vie leur profession, selon la PEC. Les pays le plus dangereux sont l'Irak (127 tués), les Philippines (59 tués), le Mexique (47 tués) et le Pakistan (38 tués). Ces quatre pays ont concentré plus de la moitié des journalistes tués dans le monde ces cinq dernières années.
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