Le général Sayyed a souligné que « M. Bellemare simplifie trop les choses et minimise l'opinion de la moitié des Libanais et des Arabes qui estiment que la justice internationale est politisée, notamment en ce qui concerne l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri ». « La commission d'enquête internationale au Liban a d'ailleurs donné le plus flagrant exemple de la politisation de la justice », a-t-il ajouté.
Commentant également les propos de M. Bellemare qui avait indiqué qu'il n'utiliserait pas le terme des faux témoins mais l'expression de témoins peu fiables, le général Sayyed a souligné qu'aussi « fort que Bellemare tente de masquer les faits, le complot des faux témoins demeure une honte pour la justice ». « Ce jeu de mots, a indiqué le général Sayyed, ne changera pas la vérité, les faits et les résultats qui sont très bien connus de l'opinion publique libanaise, arabe et étrangère. »
Rappelons que Daniel Bellemare avait notamment indiqué que l'accusation « devrait viser un individu », qu'il est « impossible » de poursuivre « des institutions, des États et d'autres organisations. Il existe deux grandes catégories : les criminels principaux, ceux qui ont perpétré le crime effectivement, et puis ceux qui les ont aidés à commettre leur acte, ainsi que ceux qui parrainaient les criminels principaux, qui les supervisaient ou qui en étaient responsables ».
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