Mais, les physiciens Andrew Cleland et John Martinis de l'Université de Californie (Ouest) ont, avec leur machine, montré que le monde visible pouvait aussi subir la mécanique quantique, ouvrant la voie à des applications potentiellement révolutionnaires. Ces chercheurs ont pu obtenir un effet quantique dans un morceau de métal assez gros pour être observé à l'œil nu formé d'une couche de nitrure d'aluminium entre deux couches d'aluminium pur. Dans leur expérience, les chercheurs américains ont, à l'aide d'un microcircuit électrique supraconducteur, qui n'offre aucune résistance à très basse température, pu obtenir que leur machine oscille et n'oscille pas en même temps, un « état superposé » de l'univers quantique dans le monde du visible.
Cette « première machine quantique » de 30 microns de longueur (un micron équivaut à un millième de millimètre) est formée de matériaux semi-conducteurs qui permettent de tenter de créer des états dits « superposés » communs dans l'univers quantique, sans avoir recours à des températures si basses qu'elles sont quasiment impossibles à obtenir en pratique. Ces « états superposés » sont apparemment des états contradictoires se produisant simultanément. Dans l'univers quantique l'axe de rotation d'une molécule peut ainsi être orienté dans deux directions différentes en même temps.
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