"Cette loi est une reculade sur le chemin de la démocratie au Kurdistan, et enfreint la liberté des gens à exprimer leurs opinions", a dénoncé dans les rangs des manifestants Aram Jamal, directeur de l'Institut kurde des élections, un organisme privé.
Pendant une heure et demie, les manifestants ont défilé dans le calme, sous le regard d'une centaine de policiers, qui n'ont procédé à aucune interpellation, bien que la manifestation soit en violation de la nouvelle loi parce qu'elle n'avait pas été autorisée à l'avance.
La loi contestée a été votée par le Parlement du Kurdistan irakien, malgré la contestation des partis d'opposition, et promulguée la semaine dernière par le président de cette région autonome, Massoud Barzani.
"Cette loi viole les droits de l'Homme. Nous avons besoin de plus de liberté dans nos vies, nous devons pouvoir manifester pour obtenir un changement politique", a déclaré un autre manifestant, Karzan Abid.
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