Le chef radical chiite Moqtada Sadr est entré hier dans une guerre des mots avec des dissidents chiites. « Je ne permettrai pas à ceux qui ont suscité la guerre confessionnelle, qui salissent la réputation de notre mouvement et qui ont tué de sang-froid des Irakiens de participer au processus politique, même s'ils rêvent d'en faire partie », a affirmé dans un communiqué Moqtada Sadr, qui se trouve en Iran. Assaïb ahl al-haq, La Ligue des vertueux, regroupe des militants ayant fait scission en 2004 de l'Armée du mahdi, l'ancienne branche armée de Moqtada Sadr. Ce groupe est responsable du rapt en 2007 de cinq Britanniques, dont un seul avait été libéré vivant, et de celui en 2010 d'un Américain d'origine irakienne, libéré depuis. Il est soupçonné d'être derrière une attaque en 2007 dans laquelle un soldat américain a été tué, et quatre enlevés et retrouvés ensuite morts. Les accusations mutuelles ont commencé mardi quand des membres du groupe ont voulu enterrer deux de leurs camarades dans le carré réservé aux sadristes à Najaf, au sud de Bagdad. Des accrochages armés ont eu lieu sans faire de victime.
Le chef radical chiite Moqtada Sadr est entré hier dans une guerre des mots avec des dissidents chiites. « Je ne permettrai pas à ceux qui ont suscité la guerre confessionnelle, qui salissent la réputation de notre mouvement et qui ont tué de sang-froid des Irakiens de participer au processus politique, même s'ils rêvent d'en faire partie », a affirmé dans un communiqué...
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