Le chef du bloc parlementaire du parti chiite a renchéri en indiquant que les complots n'avaient pas réussi à abattre la résistance, « c'est pour cela qu'il y a eu la guerre de 2006 ». « Au lieu de nous fatiguer à énumérer ceux qui ont participé à cette guerre » sur la scène interne, « nous devons juste compter ceux qui n'y ont pas pris part. Ils ne sont que quatre ou cinq tout au plus », a ajouté le député.
« Nous sommes certains que la seule voie vers la vérité est de faire la lumière sur l'affaire des faux témoins. Ces derniers ont faussé et dilué l'enquête durant cinq ans », a-t-il soutenu. « Ils ont nui aux généraux », arrêtés et emprisonnés dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, « ils ont nui aux relations avec la Syrie ». « Lorsque nous les emprisonnerons et lorsque nous lancerons une investigation, nous saurons qui les a financés, qui les a protégés et qui leur a dicté leurs faux témoignages », a-t-il ajouté, pendant que son colistier, le ministre d'État pour la Réforme administrative, Mohammad Fneich, assurait qu'aucun point inscrit à l'ordre du jour « ne sera débattu avant que le dossier des faux témoins ne soit tranché ».
Également député du bloc Hezbollah, Hassan Fadlallah est allé dans le même sens. Pour lui, il est évident que ceux qui ont échoué dans leur tentative de venir militairement à bout de la résistance « tentent maintenant de l'impliquer sur la scène interne », dans l'assassinat de Rafic Hariri, « en inventant un acte d'accusation fabriqué de toutes pièces ». Il existe toutefois des efforts arabes qui tentent en permanence de « parvenir à une solution et de remédier à la crise », a ajouté M. Fadlallah. « Ce remède, nous voulons qu'il émane du Liban » parce qu'il existe « un complot tendant à emmener le pays vers la discorde et les dissensions », a-t-il indiqué, relevant que les efforts arabes se poursuivent et qu'« il existe encore une chance de parvenir à une solution ».
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