« Les deux principales raisons de ce succès modeste au sommet sont la bonne gestion des négociations par le gouvernement mexicain et la volonté affichée par la plupart des pays de parvenir à un accord mondial, souligne pour sa part Waël Hmaïdane, directeur exécutif d'IndyAct. Mais une minorité de nations ont entravé les efforts du reste du monde à Cancùn, notamment le Japon, la Russie et les États-Unis. »
M. Hmaïdane a précisé que les principales décisions prises ont porté sur la création d'une nouvelle caisse pour financer la lutte contre le changement climatique et pour mettre au point un mécanisme d'adaptation, ainsi qu'un accord sur le transfert de technologies écologiques entre pays développés et pays en développement, et un autre sur la réduction des émissions à effet de serre par l'augmentation des superficies de forêts.
Dans son communiqué, IndyAct plaide pour que « le Liban freine sa dépendance à l'utilisation des énergies fossiles », sachant qu'il sera l'un des pays le plus touchés par le changement climatique, avec une récurrence sans précédent des incendies de forêts. « Plus l'action des pays en ce sens sera rapide, moins l'adaptation sera coûteuse, a remarqué M. Hmaïdane. Nous travaillons d'ores et déjà à préparer la prochaine étape, le sommet d'Afrique du Sud. »
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