Selon le communiqué de Hebel, la décision de Mme Issawi est survenue « après plusieurs mois d'efforts déployés par la direction du TSL afin d'aider Mme Issawi à améliorer sa performance au travail. Ayant échoué à remplir le minimum de tâches qui lui étaient confiées dans le cadre de sa mission, le TSL a finalement soumis à Mme Issawi un plan visant à l'amélioration de sa performance. Mme Issawi n'a jamais apporté ses commentaires à ce plan ni tenté de changer sa façon de travailler », précise le communiqué.
La réponse de la porte-parole n'a pas tardé à venir. Dans un communiqué, le second depuis sa démission, Mme Issawi a indiqué que la teneur du texte publié par M. Hebel « est infondée », ajoutant que ce communiqué est une « violation des règles du TSL ». Mme Issawi a tenu à insister sur le fait que « sa réputation de professionnelle et de journaliste est connue et ne nécessite pas d'être confirmée ».
Et de poursuivre : « Par respect à la mémoire des martyrs du Liban pour lesquels le TSL a été créé, et par respect à la position que je représentais au sein du TSL, je me contente de la teneur du communiqué issu au lendemain de ma démission sans rajouts et prie mes collègues journalistes et le peuple libanais à ne pas interpréter ma démission sous un angle politique. »
C'est à une véritable guerre des communiqués qu'a conduit la démission de la porte-parole du Tribunal spécial pour le Liban, Fatmeh Issawi. Après le communiqué publié dimanche par Mme Issawi qui explique que les raisons de sa démission sont de nature « professionnelle », espérant voir...
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