Poèmes et icônes « tassoiens »

Parallèlement à la publication d'une anthologie précédée de onze textes critiques (éd. Revue Phénicienne), voilà un nouveau recueil d'Alain Tasso, représentant une plaquette de dix poèmes et des icônes melkites de la collection de l'auteur.
Ce recueil écrin, publié sur papier coton, contient également des manuscrits « tassoiens », mis en face-à-face dans une confrontation épique avec ses poèmes.
Le poète a choisi quelques icônes qui lui « tiennent à cœur » et qui sont « représentatives de la collection » qu'il a héritée de son père.
Mis à part les calligraphies qui accompagnent presque chaque poème et qui sont différentes pour en devenir des œuvres d'art à part entière, revenons au titre, Brisants comme dictame d'un monde trépassé, qui, comme nous le savons chez Alain Tasso, se déploie dans les radicelles du lecteur afin d'ouvrir de nombreux chemins de réflexions.
Il l'explique ainsi : « Brisants fait partie d'un ensemble de récifs et dans ce mot il y a brisure, mais les vagues viennent s'y jeter comme au l'eau de la vie. En y laissant l'écume comme trace de l'ultime. Ces brisants donc, et dans ce monde qui n'est plus le monde, sont le dictame, c'est-à-dire le baume qui guérit les blessures d'un monde trépassé. » À partir de là, libre à vous d'en interpréter les différentes exégèses.
Les thèmes de ces dix poèmes sont un appel à la vie dans une écriture filtrée, cristallisée, à partir de la réflexion eschatologique. Les thèmes abordés sont récurrents chez le poète : la neige, la vie, la mort...