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Israël: pas question de négocier un "chronomètre à la main" (ministre)

Un ministre israélien du parti Likoud (droite, au pouvoir) a averti dimanche que son gouvernement n'était pas prêt à discuter des sujets clés du conflit avec les Palestiniens, "un chronomètre à la main" en réaction aux déclarations à Washington de la secrétaire d'Etat américaine.
"Il n'est ni logique ni dans l'intérêt d'Israël de négocier un chronomètre à la main", a déclaré à la radio publique le ministre de l'Environnment, Gilad Erdan, considéré comme un proche du chef du gouvernement Benjamin Netanyahu.
Le Premier ministre "va continuer à oeuvrer pour la paix étant bien entendu que son prix ne soit pas tel qu'il menacerait l'existence et l'avenir d'Israël", a t-il souligné.
Il a écarté un retrait global de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est annexée, sous motif que ces territoires deviendraient des bases d'attaque contre Israël d'islamistes, alliés de l'Iran.
Par la même occasion, il a désavoué le ministre de la Défense Ehud Barak qui a évoqué à Washington l'hypothèse d'une partition dans le cadre d'un règlement de paix, un point de vue opposé à celui de Benjamin Netanyahu.
"Jérusalem sera discuté à la fin (...) Jérusalem-Ouest et les (quartiers) juifs pour nous, les quartiers arabes peuplés de réfugiés pour eux, et une solution négociée pour les lieux saints", a avancé M. Barak.
Sur cette question, Ehud Barak "ne représente ni le gouvernement ni le Premier ministre", a répliqué M. Erdan.
A l'opposé, le ministre travailliste du Commerce et de l'Industrie Binyamin Ben Eliézer a menacé du départ de son parti du gouvernement si les "négociations de paix étaient gelées" du fait de l'intransigeance d'Israël.
"Nous n'aurons plus notre place dans un gouvernement s'il n'y a pas de processus de paix", a t-il déclaré à la radio estimant qu'Israël "a très peu de temps" pour présenter ses propositions de règlement, comme l'a réclamé Mme Clinton.
Hillary Clinton a proposé vendredi une relance des négociations indirectes pour sortir le processus de paix israélo-palestinien de l'impasse des colonies, appelant les deux parties à s'attaquer "sans délai" au fond du dossier, et annonçant que Washington sera un partenaire exigeant.
Washington a dépêché à cet effet pour une nouvelle tournée, l'émissaire américain George Mitchell qui doit rencontrer lundi M. Netanyahu et le président palestinien Mahmoud Abbas.
Les Etats Unis veulent amener les parties, chacune en tête-à-tête avec les Etats-Unis, à se concentrer désormais sur les paramètres centraux d'un accord de paix: la question des frontières, celle du statut de Jérusalem, celle des réfugiés et le sort définitif des colonies.
Plus de dix-sept ans après le lancement du processus de paix israélo-palestinien à Oslo, les positions des Israéliens et des Palestiniens restent très éloignées sur ces questions.
Un ministre israélien du parti Likoud (droite, au pouvoir) a averti dimanche que son gouvernement n'était pas prêt à discuter des sujets clés du conflit avec les Palestiniens, "un chronomètre à la main" en réaction aux déclarations à Washington de la secrétaire d'Etat américaine."Il n'est ni logique ni dans...