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Les USA cherchent à tarir les ressources du Hezbollah en Afrique

Les Etats-Unis ont annoncé mercredi avoir pris des sanctions économiques contre plusieurs sociétés basées en Afrique noire et qu'ils accusent de financer le mouvement chiite libanais Hezbollah.
Ces sociétés, au premier rang desquelles figure le groupe de distribution gambien Tajco, et d'autres angolaises, ont en commun d'être liées à deux frères, Ali et Husseïn Tajeddine, nés au début des années 1960, et eux aussi visés par ces sanctions, a indiqué le Trésor dans un communiqué.
Leur frère Kassim fait l'objet de sanctions similaires depuis qu'il a été placé sur la liste noire du Trésor en mai 2009, les Etats-Unis l'accusant de financer le Hezbollah, mouvement politique et armé inscrit sur la "liste des organisations terroristes étrangères".
En vertu de la loi américaine, les avoirs que ces personnes physiques ou morales pourraient détenir aux Etats-Unis sont désormais gelés, et il est interdit aux ressortissants américains de réaliser la moindre transaction avec elles.
Le Trésor a précisé que ses sanctions visaient également un nouvel individu, Bilal Mohsen Wehbé, qui vivrait au Brésil et qui a été présenté comme le plus haut représentant du Hezbollah en Amérique du Sud.
La présence de la diaspora libanaise en Afrique noire remonte à la fin du XIXe siècle. Elle s'est renforcée dans la première moitié du XXe siècle, notamment pendant la période du mandat français sur le Liban. Très présente dans le commerce et la distribution, elle compte de nombreux descendants d'émigrés originaires des zones chiites du Sud du pays.
Les Etats-Unis ont annoncé mercredi avoir pris des sanctions économiques contre plusieurs sociétés basées en Afrique noire et qu'ils accusent de financer le mouvement chiite libanais Hezbollah.Ces sociétés, au premier rang desquelles figure le groupe de distribution gambien Tajco, et d'autres angolaises, ont en commun d'être liées...