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Assad: "il n'y a pas de partenaire israélien pour la paix"

Le président syrien Bachar al-Assad a affirmé jeudi qu'il n'y avait "pas de partenaire israélien pour la paix", jugeant "tout à fait inacceptable d'un point de vue juridique" la nouvelle condition mise par l'Etat hébreu à tout accord de paix avec les Palestiniens et la Syrie.
Le 23 novembre, Israël a posé comme nouvelle condition à tout accord de paix avec les Palestiniens et la Syrie l'approbation par référendum de toute concession territoriale aux termes d'un accord de paix.
"Cette position d'Israël est tout à fait inacceptable d'un point de vue juridique", a estimé le président syrien qui s'exprimait devant la presse à l'issue d'un déjeuner avec le président français Nicolas Sarkozy.
"Il y a eu une initiative américaine" en faveur du processus de paix et "cela n'a rien donné mais pouvons-nous vraiment blâmer le parrain dans ce processus? Avant de blâmer le parrain, il faut peut-être blâmer les parties concernées. Aujourd'hui, nous constatons qu'il n'existe pas de partenaire israélien pour la paix", a-t-il ajouté.
"Les efforts américains" n'ayant "conduit nulle part", "nous avons donc encouragé la France à aller de l'avant. Nous attendons d'entendre ce que (Jean-Claude) Cousseran a à dire", a également affirmé le chef de l'Etat syrien.
La France tente, depuis cet été, de conduire une médiation discrète en vue d'une reprise de négociations indirectes entre Israël et la Syrie. Jean-Claude Cousseran, ex-ambassadeur dans plusieurs pays au Proche-Orient et ancien patron des services secrets français (DGSE), a été chargé de cette mission.
"Nous nous sommes opposés à ce que la colonisation soit mise au coeur des pourparlers. Nous savons que la terre reviendra, avec ou sans les colonies. Si on veut parler de la paix, il faut parler du droit, de la restitution des territoires, il ne faut pas parler des colonies, ni de la colonisation", a dit le président syrien.
Le président syrien Bachar al-Assad a affirmé jeudi qu'il n'y avait "pas de partenaire israélien pour la paix", jugeant "tout à fait inacceptable d'un point de vue juridique" la nouvelle condition mise par l'Etat hébreu à tout accord de paix avec les Palestiniens et la Syrie.Le 23 novembre, Israël a posé comme nouvelle condition à...