«C'est un projet qui me travaille depuis plus de deux ans, dit Krystel Abimeri, chargée de communication et rédactrice free-lance dans plusieurs magazines et journaux on line. Lorsque finalement le conte a pris forme, je l'ai soumis à mon amie de longue date, Joëlle Achkar, qui a été ravie de l'illustrer.»
Pour sa part, l'illustratrice, qui, entre autres activités, donne des cours à l'ALBA, s'est dit enchantée d'accompagner le projet de Krystel Abimeri et d'habiller les mots d'images en donnant non seulement forme aux personnages, mais en contribuant à faire parvenir un message. Grâce aux compositions qu'elle réussit à réaliser, le papier se couvre d'atmosphère.
«Objets inanimés avez-vous donc une âme qui s'attache à notre âme et à notre force d'aimer», disait Lamartine.
Petit Shoe de Boutville n'est pas seulement un conte pour enfants qui met en scène ces objets inanimés, cassés et jetés aux ordures, mais un conte pour grands qui ont encore l'âme d'enfant, évoquant en filigrane tous ces éclopés de la vie, ces jeunes que les désillusions ont brisés et qui se tiennent par la main tout comme ces objets liés par le lacet de «petit shoe».
«Le bonheur est en soi», telle est la portée de ce petit ouvrage à double lecture. Sur du papier recyclé, tout comme ces objets qu'on jette mais qui pourraient être encore nécessaires, la rédactrice et l'illustratrice ont créé un univers enchanté, plein de rimes, de couleurs et d'espérance. Une fable humaine rythmée comme un «refrain de chanson», comme les aime Krystel
Abimeri.
Une ritournelle de vie. Branchée sur la chaîne de l'amour et de l'amitié.
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