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Haniyeh: Le Hamas prêt à un accord avec Israël validé par referendum

Le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, a affirmé mercredi que son mouvement respecterait les termes d'un accord de paix avec Israël s'il était approuvé par referendum.
Cette déclaration, faite lors d'une rencontre avec les représentants des médias étrangers à Gaza, pourrait marquer une inflexion dans la position du groupe islamiste palestinien qui a maintes fois appelé le président Mahmoud Abbas, dont il conteste la légitimité, à cesser les négociations avec Israël.
Le Hamas a déjà exprimé des positions similaires lors d'entretiens avec des visiteurs étrangers, sans pour autant les assumer publiquement.
"Nous acceptons un Etat palestinien avec entière souveraineté sur les territoires occupés en 1967 et Jérusalem pour capitale, et une solution à la question des réfugiés", a-t-il dit, citant le "document d'entente nationale" adopté en 2006, élaboré par les cadres des principaux mouvements palestiniens emprisonnés en Israël.
Le mouvement "respectera le résultat d'un referendum populaire sur tout accord, même si les résultats contredisent les convictions politiques du Hamas, et c'est le plus haut degré de la démocratie", a affirmé M. Haniyeh.
Réagissant à ces déclarations, un responsable israélien a affirmé que M. Haniyeh n'avait à aucun moment dit explicitement que, dans ces conditions, le Hamas mettrait fin à son conflit avec Israël.
"Jamais ils (le Hamas) ne disent qu'un Etat palestinien vivant à côté d'Israël serait suffisant pour eux, ils disent plutôt qu'ils l'accepteront", a déclaré à l'AFP ce responsable sous le couvert de l'anonymat. "Ils ne disent pas non plus qu'ils seraient prêts à vivre avec Israël après cela".
"Au bout du compte, ils sont attachés à un Etat islamique palestinien qui remplacerait Israël", a-t-il ajouté.
M. Haniyeh a de nouveau mis en doute les chances de succès des négociations de paix menées par M. Abbas avec Israël, pour le moment au point mort en raison des différends sur la colonisation israélienne en Cisjordanie et à Jérusalem-Est.
"Il n'existe pas de solution à deux Etats sur le terrain (...) Israël veut à la fois la terre, la paix et la sécurité, et cela n'est pas possible", a souligné le dirigeant du Hamas.
En avril 2008, l'ex-président américain Jimmy Carter avait assuré après une rencontre avec le chef du Hamas en exil, Khaled Mechaal, que le groupe pourrait reconnaître un accord de paix à condition "qu'il soit soumis à l'approbation des Palestiniens, même si le Hamas serait en désaccord sur certains termes".
M. Mechaal s'était distancié de ces propos en déclarant que le Hamas ne reconnaîtrait pas Israël.
Le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, a affirmé mercredi que son mouvement respecterait les termes d'un accord de paix avec Israël s'il était approuvé par referendum.Cette déclaration, faite lors d'une rencontre avec les représentants des médias étrangers à Gaza, pourrait marquer une inflexion dans la...