L'UE est "préoccupée par les intimidations exercées en vue de gêner les travaux du TSL et condamne les tentatives en cours", souligne le document. Selon l'UE "les efforts visant d'une part à assurer la justice au niveau international en ce qui concerne le meurtre de Rafic Hariri et, d'autre part, à préserver la stabilité du Liban, sont complémentaires".
Les chefs de la diplomatie des 27 pays de l'UE visent sans le citer le Hezbollah chiite, le mouvement politique et militaire le plus puissant au Liban.
Le Hezbollah a dit s'attendre à sa mise en cause par le TSL, et a appelé à boycotter cette institution qu'il accuse d'être "politisée" et "à la solde d'Israël".
Le Tribunal spécial pour le Liban a été mis en place par l'ONU pour enquêter sur l'assassinat en 2005 de Rafic Hariri dans un attentat à Beyrouth. Le camp du Premier ministre Saad Hariri soutient le tribunal alors que celui du Hezbollah l'accuse d'avoir basé son enquête sur de faux témoignages.
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