"Les Etats-Unis doivent aussi continuer à jouer leur rôle pour renforcer les progrès de l'Irak", écrit M. Biden dans une tribune publiée dans le New York Times. "C'est pourquoi nous ne nous désengageons pas de l'Irak : c'est plutôt la nature de notre engagement qui change, d'un caractère militaire vers un caractère civil".
Un accord de sécurité prévoit le retrait des troupes américaines d'Irak d'ici fin 2011, mais des responsables des deux pays plaident pour le maintien d'une mission américaine réduite notamment pour fournir un appui aérien et une assistance militaire.
Environ 50.000 soldats américains sont actuellement stationnés en Irak dans le cadre d'une nouvelle mission "conseil et assistance" alors que les forces irakiennes prennent progressivement le commandement des opérations.
Joseph Biden a toutefois affirmé que les forces de sécurité irakiennes n'étaient pas encore complètement prêtes à agir par elles-mêmes.
"C'est pourquoi, même dans cette période économique difficile, nous demandons au Congrès de satisfaire nos demandes budgétaires afin de soutenir l'engagement américain, ce qui inclut une présence diplomatique élargie, un plan de modernisation des forces de sécurité irakiennes et un financement pour un programme de formation de la police", a-t-il plaidé.
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