"Préserver l'unité du Liban est de la plus haute importance et cela a toujours été la position de la République islamique d'Iran", a déclaré l'ambassadeur d'Iran Ghadanfar Roken Abadi à la télévision locale LBC.
"Nous avons le sentiment que la Syrie et l'Arabie saoudite partagent la même position", a-t-il ajouté, après un déjeuner avec ses homologues syrien et saoudien.
"Nous espérons que les effets positifs de ces discussions et de ces efforts se feront bientôt sentir au Liban", a affirmé M. Roken Abadi.
Les tensions sont montées au Liban ces dernières semaines autour du Tribunal spécial pour le Liban (TSL), mis en place par l'ONU pour enquêter sur l'assassinat en 2005 de Rafic Hariri.
Un bras de fer oppose le camp de Saad Hariri, Premier ministre et fils de Rafic, qui soutient le tribunal, à celui du mouvement chiite Hezbollah, qui accuse le TSL d'être "politisé" et d'avoir basé son enquête sur de faux témoignages.
Le numéro deux du Hezbollah, cheikh Naïm Kassem, a averti mardi que la mise en cause de son parti par le tribunal pourrait conduire à une "explosion" dans le pays.
Le 28 octobre, le chef du Hezbollah Hassan Nasrallah avait appelé les Libanais à boycotter le TSL, affirmant que toute coopération avec ce tribunal serait "une agression" contre le mouvement chiite.
Ryad est le principal soutien régional du Premier ministre libanais, tandis que la Syrie et l'Iran appuient le Hezbollah.
Le président syrien Bachar al-Assad avait effectué le 17 octobre une brève visite à Ryad où il s'était entretenu avec le roi Abdallah d'Arabie saoudite notamment du Liban.
Leur rencontre intervenait deux jours après une visite du président iranien Mahmoud Ahmadinejad au Liban, perçue comme une marque de soutien à son allié, le Hezbollah.
Les plus commentés
L'UE annonce un financement pour le Liban d'un milliard d'euros, jusqu'en 2027
« Viens prendre un café » : quand « L’Orient-Le Jour » passe à la censure
Ils utilisaient TikTok pour commettre des agressions sexuelles sur des mineurs : six suspects arrêtés au Liban