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Sport

Tony Parker et San Antonio prolongent leur idylle jusqu’en 2015

Tony Parker a prolongé jusqu’en 2015 son contrat avec le club des San Antonio Spurs, qui évolue en NBA. Rick Scuteri/Reuters

Tony Parker, qui était dans sa dernière année de contrat, et les Spurs ont agi vite et bien pour s'accorder sur une prolongation de 4 ans et 50 millions de dollars qui coupe court aux spéculations, offrant sérénité au joueur et stabilité à San Antonio.
C'est un écueil majeur que le Français et sa franchise de toujours en NBA viennent d'écarter en annonçant que le meneur de jeu resterait dans le Texas jusqu'en 2015, avec en plus un salaire annuel moyen revu à la hausse, pour prolonger une idylle née en 2001 et ponctuée de trois titres de champion NBA.
« Je suis parti pour porter le maillot des Spurs jusqu'en 2015. Quatorze ans sous le même maillot, j'en suis fier », s'est ainsi félicité Parker.
« J'aime ce club, j'aime cette ville. Je suis ici chez moi, a-t-il ajouté. Il reste encore de belles choses à faire à San Antonio dans les années à venir. »
Entré cette semaine dans la dernière des six saisons du contrat de 66 millions de dollars qu'il avait signé en 2005, le Français de 28 ans était l'objet depuis quelques mois déjà de constantes rumeurs sur son avenir.
Jusqu'en juin, date à laquelle il serait devenu libre faute d'accord avec San Antonio, les indiscrétions seraient allées crescendo et le statut incertain du Français aurait été un handicap pour lui comme pour les Spurs, dont il est un pilier avec Tim Duncan, l'Argentin Manu Ginobili et le coach Gregg Popovich.
« C'est toujours la même chose quand tu t'apprêtes à rentrer dans ta dernière année de contrat, a souligné le Français.
Tous les jours, tu es annoncé dans un club différent. Je répétais régulièrement que mon souhait était de rester à San Antonio, mais personne ne voulait me croire. Pourtant, je savais exactement ce qui se passait. Je connaissais la position des Spurs vis-à-vis de moi. »
De fait, les deux parties ont bouclé l'affaire dans un temps record : « Deux semaines », selon Parker.
« C'est une belle marque de confiance, a-t-il dit. Le discours des Spurs était clair. Ils voulaient me garder pour construire l'équipe autour de moi. »
La saison 2010-2011 a débuté mardi et Parker peut désormais se concentrer sur le seul terrain, sans avoir à garder un œil et une oreille en coulisses.
« Je vais pouvoir jouer l'esprit tranquille, a-t-il souligné. Je n'ai pas de questions à me poser sur mon avenir. Si je n'avais pas prolongé avec les Spurs, j'aurais très bien pu me retrouver sans club l'été prochain avec le risque de grève (lock-out) qui existe pour 2011-2012. »
Par ricochet, cette signature signifie que les Bleus pourront assurément compter, l'été prochain, sur leur meilleur élément.
« Je vais aussi me consacrer entièrement à l'équipe de France et à l'Euro 2011 », a glissé « TP ».
Si Parker avait dû négocier son avenir tout l'été, il aurait eu la tête ailleurs au moment où les Bleus vont devoir se qualifier pour les JO 2012.
La signature de Parker au bas de cette prolongation de contrat a aussi un aspect symbolique.
Avec 12,5 millions de dollars par an en moyenne à partir de juin 2011, Parker va redevenir la saison prochaine le Français le mieux payé de NBA (en termes de salaire annuel moyen), statut que Joakim Noah lui a chipé en octobre en signant avec les Chicago Bulls un contrat de cinq ans valorisé à hauteur d'environ 12 millions de dollars par an en moyenne.
Tony Parker, qui était dans sa dernière année de contrat, et les Spurs ont agi vite et bien pour s'accorder sur une prolongation de 4 ans et 50 millions de dollars qui coupe court aux spéculations, offrant sérénité au joueur et stabilité à San Antonio.C'est un écueil majeur que le Français et sa franchise de...

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