M. Joumblatt a dénoncé sur ce plan ce qu'il a qualifié de « comportement immoral des enquêteurs internationaux et leur atteinte à la dignité ». « Je comprends les objections d'ordres politique, sécuritaire et moral exprimées par Hassan Nasrallah au sujet de l'incursion des enquêteurs internationaux dans un cabinet médical dans la banlieue sud, a déclaré M. Joumblatt. La question qui se pose est de savoir si ce comportement des commissions d'enquête sert la justice et la stabilité, ou le contraire. La question est de savoir si un tel comportement n'intervient pas à un moment où l'on assiste à des tentatives de saboter le rapprochement syro-saoudien qui constitue une protection arabe. »
Après avoir affirmé que la résolution 1559 du Conseil de sécurité constitue « une sorte de mandat politique et sécuritaire imposé au Liban », le leader du PSP a déclaré que « s'il est vrai que tous les documents (personnels) des Libanais ont été livrés aux renseignements occidentaux, et donc à Israël, et il semble que cela soit vrai, une telle mesure aurait alors parachevé le contrôle politique et sécuritaire absolu exercé par Israël et l'Occident sur les générations libanaises montantes ».
M. Joumblatt a, par ailleurs, dénoncé la dernière déclaration de la représentante permanente des États-Unis à l'ONU, Susan Rice, déplorant le fait qu'elle ait « occulté totalement les agissements israéliens et les violations répétées (par Israël) de la souveraineté nationale ». « Elle a oublié (l'ambassadrice US) que la politique visant à isoler la Syrie, pratiquée par l'administration précédente, a montré que ce n'est pas de cette manière que l'on assure la stabilité au Moyen-Orient, a relevé le leader du PSP. Il serait par conséquent préférable de dialoguer avec la Syrie plutôt que de la boycotter. »
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