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Liban - Réactions

Makari : Un incident portant la « marque déposée » du Hezbollah

L'agression contre les enquêteurs internationaux a été vivement condamnée dans les milieux de la majorité.

 

 

Le vice-président de l'Assemblée nationale, Farid Makari, a réagi hier à l'agression essuyée par les enquêteurs internationaux au Liban en estimant qu'il s'agit d'un « incident grave » qui s'inscrit « dans le cadre de la guerre totale livrée par le camp du 8 Mars au tribunal international ». Cet incident, a précisé le parlementaire dans un communiqué, « embarrasse le Liban (...) en le positionnant contre la communauté internationale. Il prend directement pour cible la légalité internationale et les enquêteurs qui la représentent ».
M. Makari a noté par ailleurs que « le style de l'incident, qui consiste à utiliser des civils ordinaires tantôt pour s'attaquer à la Finul, tantôt aux enquêteurs internationaux, porte la marque déposée du Hezbollah et ne trompe plus personne ». Et d'ajouter : « Il s'agit d'un nouvel épisode de la guerre totale que le camp du 8 Mars livre au tribunal international. Il s'ajoute aux tentatives en cours pour entraver son travail, que ce soit en mettant en doute sa crédibilité et sa neutralité, ou par le biais de l'affaire de ce qu'on appelle les faux témoins, ou encore par le biais d'efforts pour suspendre son financement, ou enfin par les pressions exercées sur le Premier ministre Saad Hariri de se désolidariser de ce tribunal. »
Et M. Makari de conclure : « Une fois de plus, ces gens se mettent d'eux-mêmes dans le box des accusés. Un groupe confiant dans son innocence n'envoie pas un groupe de choc d'éléments féminins s'attaquer à des enquêteurs pour les empêcher de remplir leur mission, mais s'arme de la plus grande transparence parce qu'il n'a rien à craindre. Il ne se livre pas à une guerre préventive contre un acte d'accusation dont la teneur reste inconnue, mais attend la publication de cet acte pour agir en conséquence et faire face, si nécessaire, avec des preuves et des faits. »

Eddé et Marouni
Par ailleurs, le Amid du Bloc national, Carlos Eddé, et le député Élie Marouni ont condamné l'incident. M. Eddé, qui venait d'avoir un entretien avec le Premier ministre, Saad Hariri, a affirmé : « Il est vraiment regrettable que les enquêteurs internationaux soient soumis à des pressions de cet ordre. Je ne comprends pas ce comportement. J'en ai la conviction, un innocent ne se conduit pas de la sorte, mais fait de son mieux pour aider l'enquête, puisque celle-ci doit établir, en définitive, la preuve de son innocence. »
De son côté, M. Marouni a affirmé que l'incident n'est que « l'un des maillons d'une chaîne destinée à entraver le travail du tribunal international ». Le parlementaire a exigé que « les forces de l'ordre jouent fermement leur rôle » dans cette affaire, « de crainte que la crédibilité internationale du Liban n'en soit affectée ». Il a estimé « illogique que ce qui s'est passé soit considéré comme un simple fait divers, puisqu'il s'est déroulé dans une région bien contrôlée du point de vue sécuritaire, comme tout le monde le sait. Personne ne peut croire que ces 150 femmes se soient trouvées par hasard sur les lieux de l'incident, qu'elles n'étaient pas encadrées et qu'elles n'avaient pas reçu des instructions pour faire ce qu'elles ont fait et dérober la mallette contenant des documents ».
Le vice-président de l'Assemblée nationale, Farid Makari, a réagi hier à l'agression essuyée par les enquêteurs internationaux au Liban en estimant qu'il s'agit d'un « incident grave » qui s'inscrit « dans le cadre de la guerre totale livrée par le camp du 8 Mars au tribunal international ». Cet...

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