"Il ne faut jamais se résigner à l'absence de paix. La paix est possible. La paix est urgente. La paix est la condition indispensable pour une vie digne de la personnes humaine et de la société".
Son homélie a été précédée d'une procession solennelle dans la basilique réunissant les quelque 180 religieux en provenance du Moyen-Orient qui ont participé au synode et ont prié dans leurs langues respectives, en italien et latin, mais aussi en arabe, turc, hébreu ou farsi.
Le pape a invité à prier "pour la paix au Moyen-Orient", assurant que ses pensées vont vers "les nombreux frères et soeurs qui vivent dans la région du Moyen-Orient et se trouvent dans des situations difficiles (...) que ce soit pour des problèmes économique, par découragement, en raison de la tension et parfois de la peur".
Dans ce contexte, "les chrétiens (...) peuvent et doivent donner leur contribution (...) devenant constructeurs de paix et apôtres de la réconciliation au bénéfice de toute la société".
Le pape a également plaidé pour la liberté religieuse, estimant qu'"une autre contribution que les chrétiens peuvent apporter à la société est la promotion d'une authentique liberté religieuse et de conscience, un des droits fondamentaux que chaque État devrait toujours respecter".
Cette liberté "pourrait devenir l'objet d'un dialogue entre chrétiens et musulmans, un dialogue dont le caractère urgent et utile a été réitéré" par les participants aux synode, a ajouté Benoît XVI.
Le synode, qui a duré deux semaines, a achevé ses travaux samedi en demandant la fin de l'occupation israélienne "des différents territoires arabes" et affirmant que l'État hébreu ne peut pas s'appuyer sur la bible pour justifier une politique de colonisation.
Benoît XVI a par ailleurs annoncé à la fin de son homélie que le prochain synode général ordinaire aurait lieu en 2012 et que son sujet serait "la nouvelle évangélisation pour la transmission de la foi chrétienne".
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