Une patiente déclarée « très cliniquement morte » se réveille
OLJ / le 21 octobre 2010 à 23h04
Une patiente, qui avait été déclarée « très certainement cliniquement morte » par un médecin, s'est réveillée quelques heures plus tard dans un hôpital de Bordeaux, dans le sud-ouest de la France, a-t-on appris hier auprès du directeur de la clinique. Lydie Paillard, 60 ans, suivie pour un cancer depuis 2005 dans la polyclinique Bordeaux Rive droite à Lormont (banlieue bordelaise), a fait un malaise lundi lors du traitement médical préalable à une séance de chimiothérapie, a expliqué Yves Noël, directeur de la polyclinique Bordeaux nord, dont dépend l'établissement de Lormont. Elle a aussitôt été ranimée par un médecin urgentiste mais ce dernier, après avoir pris l'avis d'autres médecins, a annoncé par téléphone aux enfants de Mme Paillard que leur mère, placée sous un appareil respiratoire, « était très certainement cliniquement morte », a poursuivi M. Noël. La patiente a ensuite été transférée vers le centre hospitalier universitaire de Bordeaux (CHU) où elle a subi un scanner qui a révélé qu'il n'y avait pas de mort cérébrale, selon le directeur de la clinique. Elle s'est ensuite réveillée environ 14 heures plus tard au centre de Bordeaux. « C'est une forme de miracle », estime M. Noël, tout en admettant que l'urgentiste a commis une « erreur de communication », mais pas « une erreur médicale car il lui a sauvé la vie ». « Je me souviens juste du fait que je me suis trouvée mal après avoir reçu une injection d'un produit destiné à ne pas vomir », a expliqué Mme Paillard, jointe par téléphone par l'AFP. Elle est toujours hospitalisée et se sentait hier « plus fatiguée que d'habitude ». « Je ne réalise absolument pas ce qui s'est passé, mais je crois que ce sont mes trois fils qui sont le plus choqués », a-t-elle poursuivi.
Une patiente, qui avait été déclarée « très certainement cliniquement morte » par un médecin, s'est réveillée quelques heures plus tard dans un hôpital de Bordeaux, dans le sud-ouest de la France, a-t-on appris hier auprès du directeur de la clinique. Lydie Paillard, 60 ans, suivie pour un cancer depuis...
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