Les deux hommes ont discuté de la situation libanaise, et surtout du refus du Congrès américain de débloquer une partie des aides promises à l'armée libanaise, en réaction à la visite du président iranien Ahmadinejad.
M. Pearlman a été l'un des politiciens américains à l'origine du gel des 100 millions de dollars destinés à la troupe, pour protester contre les affrontements entre des soldats libanais et l'armée israélienne, à Adaïssé, en août dernier.
Le député Gemayel a mis en avant l'attachement des Libanais à la démocratie, leur volonté de constituer une armée assez solide pour « défendre ses frontières du Sud jusqu'au Nord ». L'armée « fait l'unanimité auprès des Libanais », insiste M. Gemayel.
Howard Pearlman a qualifié la réunion de « très importante pour lui ». Il a écouté les arguments de Samy Gemayel au sujet des aides américaines, surtout que ces derniers étaient défendus par « un homme qui lutte pour un Liban uni, qui aspire à la paix, porté par les principes du 14 Mars, et c'est ce qui rend cet homme crédible à mes yeux ».
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