Un chef de la police yéménite a été tué par balles jeudi lors d'une manifestation à Moudia, dans la province d'Abyane, alors que le gouverneur de cette région du Sud a échappé à un attentat qui a fait un mort, a-t-on appris auprès des autorités et du Mouvement sudiste.
Dans l'après-midi, le convoi du gouverneur d'Abyane, Ahmed Mohamed al-Maisari, et du chef de la police de la province, Khaled al-Mirwani, a été pris en embuscade et a essuyé des tirs près de Moudia, a-t-on appris dans l'entourage du gouverneur.
Le gouverneur est sorti indemne de l'attaque mais un soldat a été tué et trois ont été blessés, dont l'un grièvement, a-t-on ajouté, indiquant que des renforts militaires avaient été acheminés à Moudia.
Auparavant, un chef de la police yéménite avait été tué par balles dans cette ville lors d'une manifestation marquant le 47e anniversaire du déclenchement de la lutte contre l'occupation britannique.
Une source au sein des services de sécurité a accusé des partisans du Mouvement sudiste d'avoir touché mortellement d'une balle à la tête le chef de la police alors que les forces de sécurité tentaient de disperser la manifestation.
Mais un responsable du Mouvement sudiste, Abbas al-Assal, a nié l'implication de ses partisans dans le meurtre, perpétré selon lui par un homme masqué "qui appartient à el-Qaëda" et aurait pris la fuite.
Il a accusé, dans une déclaration à l'AFP, les forces de sécurité d'avoir "tiré contre des manifestants pacifiques", disant "refuser la violence".
Un officier de la police de Moudia, interrogé par l'AFP, a accusé el-Qaëda et le Mouvement sudiste, un groupe séparatiste, de "se partager les rôles pour liquider les responsables de la sécurité à Abyane".
"Les forces de sécurité encerclent la maison d'un membre d'el-Qaëda soupçonné d'avoir tué le chef de police", Abdallah al-Baham, a-t-il ajouté.
La province d'Abyane est un bastion de la contestation dans le sud du Yémen, où les attaques contre les forces de sécurité sont fréquentes et attribuées à el-Qaëda, de plus en plus actif dans cette région.
Jeudi, un officier des services de renseignement, le colonel Riyadh al-Khatabi, a succombé aux blessures infligées la veille par des motocyclistes qui avaient ouvert le feu sur lui dans le Hadramout, province limitrophe d'Abyane, selon une source médicale.
Dimanche, un officier des investigations criminelles, Ghazi Samaoui, a été abattu par des motards à Abyane. Son nom était mentionné sur une liste de 55 policiers à abattre figurant sur un tract d'el-Qaëda distribué dans la région en septembre.
Le 8 octobre, un autre officier du renseignement, Abdel Aziz Bachraheel, était tué de la même manière, un meurtre que les autorités ont attribué à el-Qaëda.
La situation est tendue dans le sud du Yémen, un Etat indépendant jusqu'en 1990, où le Mouvement sudiste proteste contre ce qu'il considère comme une politique discriminatoire du Nord, alors que certaines de ses composantes réclament une scission.
Dans l'après-midi, le convoi du gouverneur d'Abyane, Ahmed Mohamed al-Maisari, et du chef de la police de la province, Khaled al-Mirwani, a été pris en embuscade et a essuyé des tirs près de Moudia, a-t-on appris dans l'entourage du gouverneur.
Le gouverneur est sorti indemne de l'attaque mais un soldat a été tué et trois ont été blessés, dont l'un grièvement, a-t-on ajouté, indiquant que des renforts militaires avaient été acheminés à Moudia.
Auparavant, un chef de la police yéménite avait été tué par balles dans cette ville lors d'une manifestation marquant le 47e anniversaire du déclenchement de la lutte contre l'occupation britannique.
Une source au sein des services de sécurité a accusé des partisans du Mouvement sudiste d'avoir touché mortellement d'une balle à la tête le chef de la police alors que les forces de sécurité tentaient de disperser la manifestation.
Mais un responsable du Mouvement sudiste, Abbas al-Assal, a nié l'implication de ses partisans dans le meurtre, perpétré selon lui par un homme masqué "qui appartient à el-Qaëda" et aurait pris la fuite.
Il a accusé, dans une déclaration à l'AFP, les forces de sécurité d'avoir "tiré contre des manifestants pacifiques", disant "refuser la violence".
Un officier de la police de Moudia, interrogé par l'AFP, a accusé el-Qaëda et le Mouvement sudiste, un groupe séparatiste, de "se partager les rôles pour liquider les responsables de la sécurité à Abyane".
"Les forces de sécurité encerclent la maison d'un membre d'el-Qaëda soupçonné d'avoir tué le chef de police", Abdallah al-Baham, a-t-il ajouté.
La province d'Abyane est un bastion de la contestation dans le sud du Yémen, où les attaques contre les forces de sécurité sont fréquentes et attribuées à el-Qaëda, de plus en plus actif dans cette région.
Jeudi, un officier des services de renseignement, le colonel Riyadh al-Khatabi, a succombé aux blessures infligées la veille par des motocyclistes qui avaient ouvert le feu sur lui dans le Hadramout, province limitrophe d'Abyane, selon une source médicale.
Dimanche, un officier des investigations criminelles, Ghazi Samaoui, a été abattu par des motards à Abyane. Son nom était mentionné sur une liste de 55 policiers à abattre figurant sur un tract d'el-Qaëda distribué dans la région en septembre.
Le 8 octobre, un autre officier du renseignement, Abdel Aziz Bachraheel, était tué de la même manière, un meurtre que les autorités ont attribué à el-Qaëda.
La situation est tendue dans le sud du Yémen, un Etat indépendant jusqu'en 1990, où le Mouvement sudiste proteste contre ce qu'il considère comme une politique discriminatoire du Nord, alors que certaines de ses composantes réclament une scission.
Un chef de la police yéménite a été tué par balles jeudi lors d'une manifestation à Moudia, dans la province d'Abyane, alors que le gouverneur de cette région du Sud a échappé à un attentat qui a fait un mort, a-t-on appris auprès des autorités et du Mouvement sudiste.Dans l'après-midi, le convoi du...