Hillary Clinton, le chef de la diplomatie américaine, s'est montrée "très prudente" jeudi face à d'éventuelles négociations avec les talibans en Afghanistan, soulignant que la guerre continue de faire rage.
"Je crois très improbable que la direction des talibans, qui refusait en 2001 de livrer (le chef d'al-Qaïda Oussama) Ben Laden, accepte un jour la réconciliation", a-t-elle déclaré de Bruxelles à la chaîne américaine ABC, ajoutant toutefois que "des choses plus bizarres se sont produites dans l'histoire de la guerre".
Les guerres modernes donnent rarement lieu à des défaites complètes et à des redditions, a également observé la secrétaire d'Etat, tout en se disant "très prudente".
Mme Clinton a rappelé que les Etats-Unis avaient donné leur aval à la "réintégration", c'est-à-dire au retour dans la légalité de combattants talibans renonçant à la violence.
Mais "il est très tôt", a-t-elle insisté, car les troupes alliées "font des sorties tous les jours" afin de "pourchasser et tuer des talibans, qui tuent des Afghans et nos soldats".
L'Otan laisse parfois des dirigeants talibans se rendre à Kaboul pour leur permettre de discuter avec le gouvernement afghan des conditions de pourparlers sur un retour à la paix, avait indiqué mercredi un responsable de l'alliance.
Le responsable, qui avait requis l'anonymat, évoquait des discussions "à un stade très préliminaire".
"Je crois très improbable que la direction des talibans, qui refusait en 2001 de livrer (le chef d'al-Qaïda Oussama) Ben Laden, accepte un jour la réconciliation", a-t-elle déclaré de Bruxelles à la chaîne américaine ABC, ajoutant toutefois que "des choses plus bizarres se sont produites dans l'histoire de la guerre".
Les guerres modernes donnent rarement lieu à des défaites complètes et à des redditions, a également observé la secrétaire d'Etat, tout en se disant "très prudente".
Mme Clinton a rappelé que les Etats-Unis avaient donné leur aval à la "réintégration", c'est-à-dire au retour dans la légalité de combattants talibans renonçant à la violence.
Mais "il est très tôt", a-t-elle insisté, car les troupes alliées "font des sorties tous les jours" afin de "pourchasser et tuer des talibans, qui tuent des Afghans et nos soldats".
L'Otan laisse parfois des dirigeants talibans se rendre à Kaboul pour leur permettre de discuter avec le gouvernement afghan des conditions de pourparlers sur un retour à la paix, avait indiqué mercredi un responsable de l'alliance.
Le responsable, qui avait requis l'anonymat, évoquait des discussions "à un stade très préliminaire".
Hillary Clinton, le chef de la diplomatie américaine, s'est montrée "très prudente" jeudi face à d'éventuelles négociations avec les talibans en Afghanistan, soulignant que la guerre continue de faire rage."Je crois très improbable que la direction des talibans, qui refusait en 2001 de livrer (le chef d'al-Qaïda Oussama) Ben Laden, accepte un...