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Sport

France : Diarra-Gourcuff, l’indiscutable nouveau duo

Couvés par Laurent Blanc, le nouveau sélectionneur des Bleus, Yoann Gourcuff et Alou Diarra ont retrouvé en équipe de France l'ambition qu'ils avaient avec lui lors de la période faste de la « dream team » à Bordeaux.

Les deux anciens protégés de Laurent Blanc à Bordeaux s’imposent à présent comme les titulaires indicutables du nouveau milieu de terrain de l’équipe de France. AFP Photo/Franck Fife

Le premier (Gourcuff) plus connu pour la justesse de ses passes et son habilité technique vient d'inscrire deux buts en deux matches, tandis que le second a été capitaine lors des trois derniers matches qualificatifs pour l'Euro 2012.

Yoann Gourcuff
En inscrivant un but au Luxembourg mardi, « Yo » a fait bien plus que de diversifier ses statistiques, réduites jusque-là à deux buts marqués aux Roumains, contre lesquels il avait encore scoré samedi.
Revenu sur la pointe des pieds pour la première fois depuis le désastre du Mondial et après un début de saison bien sombre avec Lyon, Gourcuff quitte la sélection avec un moral regonflé et peut-être le sentiment légitime que sa saison est enfin lancée.
« Ça fait plaisir de voir Yoann marquer. Cela fait du bien pour sa confiance », a même réagi Malouda mardi soir.
Son départ tardif et glacial de Bordeaux, son manque de forme et de repères à Lyon, son exclusion contre l'Afrique du Sud en juin, ses relations délicates avec les grévistes meneurs de Knysna : tout appartient désormais au passé.
« Yoann a eu du mal à assumer ce qui s'est passé en Afrique du Sud, il a eu un transfert tardif dans une équipe de Lyon qui a fait un mauvais début de saison, a reconnu Blanc. On le connaît, ses qualités n'ont pas disparu. Il avait besoin de retrouver une certaine joie de jouer. »
Et, en grande partie, il la doit au sélectionneur qui, après l'avoir sorti du Milan AC pour le mener à Bordeaux puis en sélection, a de nouveau réussi avec intelligence et patience à débloquer mentalement l'un de ses « fils spirituels ».
Pour cela, Blanc a d'abord attendu le bon moment pour le faire entrer samedi face à la Roumanie, avant de lui offrir mardi une titularisation bien sentie contre le Luxembourg.
« Il a prouvé aussi qu'il était un grand joueur », s'est aussi félicité Diaby.
Au joueur désormais de capitaliser sur ce nouveau standing pour confirmer en club et accueillir en toute sérénité le retour vraisemblable en 2011 de Ribéry, un concurrent autant dans le jeu que dans le cœur du public.
À 23 ans, du haut de ses 24 sélections, il sera ensuite bien temps de se pencher sur son positionnement optimal en sélection et son association longue durée avec Nasri.

Alou Diarra
Le joueur de Bordeaux, devenu sentinelle inamovible dans son club grâce à Blanc, a disputé ses quatre derniers matches en sélection avec le brassard.
Si cette première distinction, contre l'Afrique du Sud cet été pour le dernier match de Domenech et son unique défaite en match officiel, était plutôt un intérim contraint et forcé dans une fin de cycle explosive, il ne doit les trois suivantes qu'à lui-même et aux convictions du sélectionneur.
« On me donne des responsabilités en équipe de France, c'est quelque chose qui ne me fait pas peur, ne cache pas le récupérateur de 30 ans. Je fais partie des joueurs les plus expérimentés. Qu'on me confie le brassard est une marque de confiance et ça me fait plaisir. »
Cette reconnaissance est toutefois d'autant plus brusque que Blanc ne cesse de répéter depuis l'été qu'il veut prendre son temps et multiplier les essais avant d'arrêter son choix.
Après Mexès et Malouda, un brassard chacun, Diarra semble pourtant avoir pris une longueur d'avance. À 30 ans, il compte autant de sélections que son âge, ce qui est relativement peu, mais il occupe en revanche une place stratégique sur le terrain et dans les systèmes préférés du sélectionneur.
Rarement blessé, il offre de surcroît des garanties dans les zones où le combat est féroce, son tempérament accrocheur s'y exprimant à merveille.
« Il a marqué des points. C'est un joueur qui en a envie. Le fait de porter le brassard le réconforte et l'épanouit. Il fera certainement partie des deux ou trois dans la réflexion finale », a reconnu Blanc hier matin.
« Je pense que c'est le capitaine logique de cette équipe », a déjà tranché Mexès, se plaçant ainsi volontairement en retrait.
Le premier (Gourcuff) plus connu pour la justesse de ses passes et son habilité technique vient d'inscrire deux buts en deux matches, tandis que le second a été capitaine lors des trois derniers matches qualificatifs pour l'Euro 2012.Yoann GourcuffEn inscrivant un but au Luxembourg mardi, « Yo » a fait bien plus que de diversifier ses statistiques,...
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