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Liban: l'Égypte et l'Arabie saoudite apportent leur soutien au TSL

L'Egypte et l'Arabie saoudite soutiennent le tribunal international chargé d'enquêter sur l'assassinat de Rafic Hariri et estiment que les tentatives visant à le déstabiliser échoueront, a affirmé lundi le porte-parole des Affaires étrangères égyptiennes Hossam Zaki.
M. Zaki s'exprimait à son retour de Jeddah, en Arabie saoudite, où le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Aboul Gheit a rencontré son homologue saoudien le prince Saoud al-Fayçal.
"Les deux hommes ont parlé de plusieurs sujets, en tête desquels la situation au Liban", a indiqué M. Zaki.
Ils ont souligné "la nécessité de l'engagement de toutes les parties à la stabilisation du Liban, au soutien de son gouvernement et à celui du Tribunal spécial pour le Liban" (TSL) créé par l'ONU en 2007, a-t-il ajouté.
"L'Egypte et l'Arabie saoudite ont une position claire: les tentatives pour faire échouer le travail du tribunal n'atteindront pas leur but", a encore dit M. Zaki, dont le pays, comme l'Arabie saoudite, sont des alliés des Etats-Unis dans la région.
Un bras de fer oppose depuis plusieurs semaines au Liban le camp du Premier ministre Saad Hariri, soutenu par l'Arabie saoudite, au mouvement chiite Hezbollah, appuyé par la Syrie et l'Iran, au sujet du TSL, chargé d'identifier et juger les assassins de l'ancien Premier ministre Rafic Hariri, père de Saad, qui a péri dans un attentat à Beyrouth en 2005.
Le camp Hariri soutient cette instance alors que le parti chiite l'accuse d'avoir basé son enquête sur de faux témoignages et d'être à la solde d'Israël.
En juillet, le Hezbollah a fait savoir qu'il s'attendait à être accusé par le TSL d'implication dans le meurtre.
Il a depuis mis en garde contre toute accusation, refusé de remettre un seul membre du parti à cette instance, et rejeté tout nouveau financement du TSL par le Liban.
Cette situation fait craindre aux observateurs un renouvellement de la crise qui a paralysé le pays de 2005 à 2008. En mai 2008, la crise avait abouti à des violences entre les partisans du parti chiite et ceux de M. Hariri, faisant une centaine de morts en une semaine.
L'Egypte et l'Arabie saoudite soutiennent le tribunal international chargé d'enquêter sur l'assassinat de Rafic Hariri et estiment que les tentatives visant à le déstabiliser échoueront, a affirmé lundi le porte-parole des Affaires étrangères égyptiennes Hossam Zaki.M. Zaki s'exprimait à son retour de Jeddah, en Arabie saoudite,...