Sur 33 mâles, les chercheurs en ont identifié 14 avec le tarse d'une seule patte « considérablement modifié », 18 avec deux pattes identiques non modifiées, et un seul avec un renflement à l'extrémité de ses deux pattes antérieures. Comment expliquer que le plus large « pied » supposé avantager les mâles au moment de l'accouplement soit aussi inégalement réparti ? Au fil de l'évolution, un tel avantage aurait dû finir par profiter à tous les mâles. La persistance de l'existence des mâles non modifiés s'expliquerait par « leur capacité de vol bien meilleure ». A courte distance, les femelles préféreraient les mâles aux pattes non modifiées volant mieux, tandis que les « autres seraient repérés par les femelles à des distances plus importantes », selon M. Daugeron. Quant à l'unique mâle aux deux pattes modifiées, il « est probablement très désavantagé » dans ses tentatives de reproduction, conclut le chercheur.
Lifestyle - Étude
Chez les mouches, un large « pied » peut passer pour un cadeau
OLJ / le 24 septembre 2010 à 22h57
Sur 33 mâles, les chercheurs en ont identifié 14 avec le tarse d'une seule patte « considérablement modifié », 18 avec deux pattes identiques non modifiées, et un seul avec un renflement à l'extrémité de ses deux pattes antérieures. Comment expliquer que le plus large « pied » supposé avantager les mâles au moment de l'accouplement soit aussi inégalement réparti ? Au fil de l'évolution, un tel avantage aurait dû finir par profiter à tous les mâles. La persistance de l'existence des mâles non modifiés s'expliquerait par « leur capacité de vol bien meilleure ». A courte distance, les femelles préféreraient les mâles aux pattes non modifiées volant mieux, tandis que les « autres seraient repérés par les femelles à des distances plus importantes », selon M. Daugeron. Quant à l'unique mâle aux deux pattes modifiées, il « est probablement très désavantagé » dans ses tentatives de reproduction, conclut le chercheur.
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