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Culture

Festival America en France : 60 écrivains et des villes mythiques en vedette

Francis Geffard, secrétaire général du festival et directeur des collections chez Albin Michel.

La «crème de la crème» de la littérature nord-américaine se retrouve à partir d'aujourd'hui au cinquième Festival America à Vincennes, où 60 écrivains vont guider le public français au cœur d'une douzaine de villes mythiques comme Chicago, Los Angeles, La Havane ou New York, écrit Myriam Chaplain-Riou, de l'AFP.
Ce festival, qui se déroule tous les deux ans à Vincennes (Val-de-Marne) et a accueilli 27000 visiteurs en 2008, a pour ambition de mieux faire connaître les cultures nord-américaines (Canada, États-Unis, Antilles, Cuba, Mexique, Haïti) à travers la littérature, mais aussi le cinéma, les arts plastiques, la photo, la danse ou la musique.
Et qu'imaginer de mieux que d'être conduit à Los Angeles par Bret Easton Ellis, qui publie Suite(s) impériale(s) (Robert Laffont), de sillonner Montréal avec Monique Proulx ou de découvrir La Nouvelle-Orléans avec Amanda Boyden, qui vient de publier En attendant Babylone (Albin Michel)?
«Ce n'est pas le Festival de Cannes de la littérature américaine. Il y a un équilibre entre les auteurs à forte notoriété et de jeunes écrivains», souligne à l'AFP Francis Geffard, secrétaire général du festival et directeur de collection chez Albin Michel.
«Ce que nous voulons montrer, ce sont les liens des auteurs avec les villes. La ville monde, la ville lieu de pouvoir, d'exclusion ou de criminalité», ajoute-t-il. «L'Amérique a toujours été le continent des villes et sa littérature en est indissociable», poursuit-il.
«Ce qui est encourageant, aussi, c'est qu'une nouvelle génération d'écrivains américains a la tentation du monde. On découvre des livres sur l'Irak - comme celui de Benjamin Percy, Sous la bannière étoilée -, sur l'Afghanistan, sur des ailleurs», poursuit-il.
Le festival, qui se termine le 26 septembre, accueille 60 écrivains anglophones, francophones et hispanophones, des Américains Douglas Kennedy, Dan Fante, Richard Price ou Colum McCann aux Mexicains Guillermo Arriaga ou Guadalupe Nettel, en passant par les Haïtiens Lyonel Trouillot ou Dany Laferrière, les Cubains Zoe Valdes, Eduardo Manet, ou encore des Canadiens, comme Gil Adamson.
L'anglais domine. C'est la langue la plus traduite en France. Quelque 40000 œuvres littéraires en anglais ont été traduites à Paris de 1990 à 2003, souligne une enquête de Gisèle Sapiro, directrice de recherche au Centre national de la recherche scientifique.
«Quoi qu'on en dise, le succès de cette littérature, notamment en France, ne traduit pas l'impérialisme américain. C'est tout simplement la littérature la plus universelle», assure Francis Geffard.
Une quinzaine de débats confronteront les points de vue des auteurs sur des mégalopoles ou de plus petites villes comme Portland (Maine), sources d'inspiration, lieux de socialisation ou décor d'une intrigue.
En plus du Salon du livre, gratuit, des cafés littéraires, concerts, expositions, spectacles et projections de films tirés de romans ponctueront le festival.
Pour la première fois, des comédiens liront des textes en présence des auteurs. Les écrivains rencontreront aussi le public dans une soixantaine de lieux à Paris et en Île-de-France ce soir. Ainsi, Joseph et Amanda Boyden seront à la bibliothèque de Créteil et Bret Easton Ellis à la FNAC-Montparnasse.
Un nouveau chapiteau sera consacré à la littérature jeunesse et à la bande dessinée.
Enfin, une demi-journée est organisée pour les professionnels, en partenariat avec la revue spécialisée Livres Hebdo. Tous les organisateurs du Festival America sont bénévoles. Le programme complet est accessible sur le site http ://www.festival-america.org.
La «crème de la crème» de la littérature nord-américaine se retrouve à partir d'aujourd'hui au cinquième Festival America à Vincennes, où 60 écrivains vont guider le public français au cœur d'une douzaine de villes mythiques comme Chicago, Los Angeles, La Havane ou New York, écrit Myriam...

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