Le ministre du Tourisme, Fadi Abboud, est rentré hier de Tunisie où il a signé plusieurs accords bilatéraux dans le domaine du tourisme.
« Toute initiative entreprise dans le secteur touristique, aussi minime soit-elle, use le potentiel du ministère et du ministre pour des sujets qui sont assimilés à de la banalité dans d'autres pays, comme le fait de semer du gazon sur les pistes de l'aéroport, à titre d'exemple, ou encore le fait de créer des Rest Houses aux frontières terrestres, d'autant que le Liban accueille le plus grand nombre de touristes à travers ses frontières, a déclaré M. Abboud à son arrivée à l'aéroport de Beyrouth. Depuis plus de neuf mois, je déploie en vain tous les efforts nécessaires pour que le ministère des Finances m'accorde le terrain (à la frontière). »
« Je n'ai pas encore compris qui est la partie lésée par la mise en place de toilettes aux frontières terrestres libanaises », a-t-il ajouté.
Notant par ailleurs que le Liban réussit dans le « tourisme des congrès », M. Abboud a constaté l'absence de centres pour accueillir de tels événements. « Nous avons trouvé le terrain adéquat à Dbayé, mais jusqu'à présent nous n'avons pas encore réussi à transformer le Palais des Congrès en un centre pour les expositions et les congrès », a-t-il souligné.
Interrogé sur l'impact que pourrait avoir sur le tourisme la scène qui s'est déroulée samedi à l'aéroport (l'histoire Sayyed), M. Abboud a expliqué que « la sécurité est importante pour le tourisme ». « Nous vivons dans un pays libre qui favorise la démocratie et je n'ai pas constaté de manifestations armées hier (samedi) à l'aéroport », a-t-il dit, affirmant que tant que la vie politique libanaise ne touche pas à la sécurité, il n'y aurait pas d'effets néfastes sur le secteur du tourisme. « Nous avons eu une bonne saison estivale, malgré tous les tiraillements politiques », a-t-il conclu.