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Économie

La question de la CNSS

Le point de discorde principal reste la création d'un compte privé au sein de la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS) pour les indemnités de fin de service des Palestiniens, un sujet qui avait suscité une vive polémique au lendemain du vote de l'amendement, et qui sur le plan économique aurait engendré des retombées négatives si le texte n'avait pas été relifté in extremis.
En effet, le texte de loi prévoyait, initialement, la création d'une caisse séparée et autonome pour les cotisations des ouvriers et des employés palestiniens. Cette proposition avait toutefois été rejetée en bloc par certains parlementaires, notamment du Parti socialiste progressiste (PSP) et du Parti social national syrien (PSNS), qui y voyaient un manquement aux droits des réfugiés, déjà privés, selon le texte de loi, des prestations du service maternité et maladie de la CNSS et des allocations familiales.
À la suite de discussions qui avaient eu lieu à l'intérieur comme à l'extérieur de la Chambre, et à la lumière des complications administratives et légales qui sous-tendent la création de cette caisse, notamment au niveau de sa gestion, le ministre du Travail, Boutros Harb, avait alors accepté le principe de création d'un compte privé au sein de la CNSS, posant toutefois comme condition que le Trésor n'assume aucune obligation financière vis-à-vis de ce compte.
Selon le spécialiste de la question des réfugiés palestiniens, Ziad el-Sayegh, l'ajout de cette clause est d'une importance capitale, d'autant plus que « si, pour une raison ou une autre, un déficit survenait au niveau de ce compte, il aurait été du ressort de la CNSS de le combler ». De quoi mettre davantage en péril les finances d'une institution qui souffre déjà d'un déséquilibre financier estimé à environ un demi-milliard de dollars.
Cet ajout devrait toutefois être suivi d'un accord entre la CNSS et la Caisse palestinienne de Sécurité sociale mentionnant clairement les responsabilités qui incombent à chaque partie, afin de garantir le désengagement financier du Liban vis-à-vis du compte spécial, estime M. el-Sayegh.
La signature de cet accord pourrait toutefois rencontrer des obstacles, les milieux palestiniens étant déjà peu satisfaits de l'amendement de la loi sur le travail des réfugiés. Certains y ont en effet vu une amélioration en trompe-l'œil, étant donné qu'il prive toujours ces derniers des prestations médicales et du droit à la propriété.
Le point de discorde principal reste la création d'un compte privé au sein de la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS) pour les indemnités de fin de service des Palestiniens, un sujet qui avait suscité une vive polémique au lendemain du vote de l'amendement, et qui sur le plan économique aurait engendré des retombées...

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