La communauté musulmane a célébré vendredi la fête du Fitr. Dans les mosquées, les prêches ont invité au calme et à la coexistence entre sunnites et chiites. Quant aux personnalités, elles se sont échangé les visites et les vœux.
Le mufti de Tripoli, cheikh Malek Chaar, a prononcé le prêche de la fête à la grande mosquée al-Mansourah de Tripoli, en présence notamment de l'ancien Premier ministre Nagib Mikati, du ministre Mohammad Safadi et des députés Samir Jisr, Mohammad Kabbara et Ahmad Karamé. Il a estimé que « la situation du pays est extrêmement délicate », précisant qu'un incident isolé « est susceptible de faire exploser les choses et de monter les gens les uns contre les autres ». « Nous avons atteint un degré inquiétant de fragilité. Chacun est dans l'expectative, chacun est mobilisé », a-t-il déploré, ajoutant que « ce climat ne peut bâtir une nation, ni construire un pays, ni favoriser la coexistence entre les communautés, basée sur le respect des droits de l'autre ». Et d'inviter les sages et les dirigeants à « faire preuve de citoyenneté au lieu d'entretenir la culture de la peur, à privilégier la culture de la confiance, au lieu d'entretenir la culture de la crainte, de la méfiance et de la susceptibilité ».
Évoquant les rumeurs de discorde entre les communautés sunnite et chiite, le mufti Chaar a affirmé qu'elles sont « sans fondement ». Il n'y a pas de place pour un conflit sunnito-chiite, a-t-il assuré, précisant que ce dernier est impensable et absolument non envisageable. « Nous le refusons catégoriquement », a-t-il souligné, estimant que « ceux qui véhiculent les rumeurs de discorde entre les deux communautés musulmanes ont pour objectif de semer la discorde ».
Au premier jour de la fête, le mufti de la République, Mohammad Rachid Kabbani, avait également prêché la coexistence sunnito-chiite, à la mosquée Mohammad el-Amine, au centre-ville de Beyrouth. À l'issue de la prière, il a reçu de nombreuses personnalités venues le féliciter, notamment le ministre d'État Adnane Hussein, le général Gaby Raïdy à la tête d'une délégation, représentant le commandant en chef de l'armée, Jean Kahwagi, et Mgr Michel Aoun, représentant l'archevêque maronite, Boulos Matar.
De son côté, le vice-président du Conseil supérieur chiite, Abdel Amir Kabalan, qui a présidé les prières au siège du Conseil supérieur chiite, a reçu des appels de félicitations du président de la République, Michel Sleiman, du président du Parlement, Nabih Berry, du Premier ministre, Saad Hariri, et de nombreuses personnalités politiques et religieuses. Le Premier ministre Saad Hariri a, pour sa part, célébré la fête du Fitr à La Mecque, en compagnie du roi Abdallah d'Arabie saoudite.
Le mufti de Tripoli, cheikh Malek Chaar, a prononcé le prêche de la fête à la grande mosquée al-Mansourah de Tripoli, en présence notamment de l'ancien Premier ministre Nagib Mikati, du ministre Mohammad Safadi et des députés Samir Jisr, Mohammad Kabbara et Ahmad Karamé. Il a estimé que « la situation du pays est extrêmement délicate », précisant qu'un incident isolé « est susceptible de faire exploser les choses et de monter les gens les uns contre les autres ». « Nous avons atteint un degré inquiétant de fragilité. Chacun est dans l'expectative, chacun est mobilisé », a-t-il déploré, ajoutant que « ce climat ne peut bâtir une nation, ni construire un pays, ni favoriser la coexistence entre les communautés, basée sur le respect des droits de l'autre ». Et d'inviter les sages et les dirigeants à « faire preuve de citoyenneté au lieu d'entretenir la culture de la peur, à privilégier la culture de la confiance, au lieu d'entretenir la culture de la crainte, de la méfiance et de la susceptibilité ».
Évoquant les rumeurs de discorde entre les communautés sunnite et chiite, le mufti Chaar a affirmé qu'elles sont « sans fondement ». Il n'y a pas de place pour un conflit sunnito-chiite, a-t-il assuré, précisant que ce dernier est impensable et absolument non envisageable. « Nous le refusons catégoriquement », a-t-il souligné, estimant que « ceux qui véhiculent les rumeurs de discorde entre les deux communautés musulmanes ont pour objectif de semer la discorde ».
Au premier jour de la fête, le mufti de la République, Mohammad Rachid Kabbani, avait également prêché la coexistence sunnito-chiite, à la mosquée Mohammad el-Amine, au centre-ville de Beyrouth. À l'issue de la prière, il a reçu de nombreuses personnalités venues le féliciter, notamment le ministre d'État Adnane Hussein, le général Gaby Raïdy à la tête d'une délégation, représentant le commandant en chef de l'armée, Jean Kahwagi, et Mgr Michel Aoun, représentant l'archevêque maronite, Boulos Matar.
De son côté, le vice-président du Conseil supérieur chiite, Abdel Amir Kabalan, qui a présidé les prières au siège du Conseil supérieur chiite, a reçu des appels de félicitations du président de la République, Michel Sleiman, du président du Parlement, Nabih Berry, du Premier ministre, Saad Hariri, et de nombreuses personnalités politiques et religieuses. Le Premier ministre Saad Hariri a, pour sa part, célébré la fête du Fitr à La Mecque, en compagnie du roi Abdallah d'Arabie saoudite.
La communauté musulmane a célébré vendredi la fête du Fitr. Dans les mosquées, les prêches ont invité au calme et à la coexistence entre sunnites et chiites. Quant aux personnalités, elles se sont échangé les visites et les vœux.Le mufti de Tripoli, cheikh Malek Chaar, a prononcé le...
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