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Liban

Une cinquantaine de concerts en week-end dans le cadre du festival de Hamra

Exposition d’artisans dans le cadre du festival.

De la musique, des expositions, des acrobates, des feux d'artifice et beaucoup de monde... Durant trois jours, depuis vendredi et jusqu'à hier soir, la rue Hamra a été coupée à la circulation pour le festival Maraya, un événement qui vient de reprendre après une halte de douze ans.
Pour arriver à Hamra en soirée, il fallait donc garer sa voiture dans une rue parallèle, marcher et joindre une foule hétéroclite de Libanais, de ressortissants arabes et étrangers de tous âges. Le festival ressemblait bien à Hamra, une rue commerçante où l'on peut trouver toutes sortes de produits, de l'alimentation aux livres, aux vêtements et aux bijoux, et qui a brassé depuis toujours toutes les communautés et tous les courants politiques et intellectuels du pays. Le festival Maraya ressemblait donc à la rue. Sous de grandes banderoles flanquées d'un grand cœur rouge et accrochées au dessus de tentes blanches abritant des exposants, on pouvait lire et comprendre : « Nous aimons tous Hamra ».
Il y avait également des expositions de peinture, de photographies, des présentations ainsi que des lectures de pièces de théâtre. Hamra a aussi accueilli, l'espace de deux soirées, des groupes libanais de musique. Trois estrades, à trois différents niveaux de la rue, ont été dressées afin de recevoir des artistes semi-professionnels de même que des professionnels. Une cinquantaine de concerts ont été donnés et une trentaine de groupes se sont produits sur scène, notamment The Real Deal Blues Band, Arthur Satayan Quartet, Cool trio, Charbel Rouhana, Ziyad Sahhab, Shady and the Band et Marc-Ernest Trio.
« Le festival a été baptisé Maraya (miroir en arabe) parce que, comme cet objet, Hamra reflète beaucoup de choses. Par exemple l'Orient et l'Occident, et parce que cette rue joue un rôle phare au Liban », affirme à L'Orient-Le Jour Fadi Ghazzaoui, organisateur du festival. Il se souvient de l'ancien président de l'association des commerçants de Hamra, Fouad Tuéni, et de Walid Néouchi qui avaient donné une véritable vie à ce secteur de Beyrouth. « Au début des années 70, c'était Fouad Tuéni qui avait décoré pour la première fois Hamra pour les fêtes de fin d'année », souligne-t-il.
Le festival, dont les préparatifs ont commencé cette année en mars dernier, a mobilisé une centaine de bénévoles, notamment des étudiants et des employés des magasins dans le secteur, chapeautés par une équipe de professionnels. L'année prochaine, le festival de Hamra se tiendra durant le mois de juin.
De la musique, des expositions, des acrobates, des feux d'artifice et beaucoup de monde... Durant trois jours, depuis vendredi et jusqu'à hier soir, la rue Hamra a été coupée à la circulation pour le festival Maraya, un événement qui vient de reprendre après une halte de douze ans.Pour arriver à Hamra en soirée, il...

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