Louis Vuitton, Hermes, Dior, Rolex, Boucheron : le centre de Beyrouth accueille désormais les plus grandes marques internationales. L'ouverture des souks - qui seront officiellement inaugurés la semaine prochaine - a été une étape indispensable à la stratégie de Solidere de créer un espace marchand haut de gamme. Désormais, le centre-ville est devenu l'adresse incontournable des enseignes du luxe qui veulent s'implanter au Liban. Aucun autre centre commercial à Beyrouth ne peut lui concurrencer ce titre symbolique. Il est vrai que le cadre urbain est plaisant avec les axes piétonniers et les immeubles rénovés. Ainsi, les rues Moutran, Malek, Weygand et Foch, et les souks offrent les visibilités les plus prestigieuses. Les loyers les plus élevés de la capitale y sont demandés, autour de 1 500 dollars le m2 pour les meilleurs emplacements.
Progressivement, cette suprématie est concurrencée par la région des hôtels. Certaines avenues autour du Four Seasons, des immeubles résidentiels Park View, 24 avenue du Parc et des centres d'affaires Berytus Parks et The Palladium cherchent à s'imposer sur l'échiquier du luxe. Quelques enseignes y ont pignon sur rue. Les professionnels y visent une clientèle plus spécifique et cherchent à bénéficier de loyers plus attractifs qu'autour des souks.
Les autres polarités commerciales du centre-ville se trouvent autour de la place de l'Étoile et à Saifi Village.
Les terrasses des cafés de la rue Maarad ne désemplissent pas. La valeur locative devrait tourner autour de 1 200 dollars le m2 par an. Le secteur reste une destination familiale, populaire et très touristique.
Fruit d'une politique délibérée de Solidere d'avoir un quartier des arts à Beyrouth, Saifi Village s'est finalement imposé avec succès. Il est devenu un micromarché très dynamique et une adresse très recherchée. Les disponibilités y sont très rares et la valeur locative ne cesse de croître.
Adjacents à ces rues animées et appréciées, le centre-ville compte également de nombreux axes totalement délaissés. Sans commerces, sans vie, sans animation, des dizaines de locaux y sont vides depuis des années. Les secteurs concernés par ce fléau sont les rues Toubia Aoun, Souk Bazerkane, Karamé, Argentine. Ces ruelles sont totalement ignorées des piétons. Dans ces conditions, elles ont un intérêt limité pour les commerçants. Par exemple, la grande majorité des emplacements du centre Azarieh n'a jamais été occupée depuis la reconstruction du centre-ville. Dans certaines rues, les boutiques attendent un nouveau locataire depuis plus de cinq ans. Et les solutions manquent pour changer la donne. Les loyers de ces locaux peu attractifs ne devraient pas dépasser 500 dollars le m2. Actuellement, beaucoup de propriétaires s'entêtent encore à surestimer leur bien, mais faute de demande, il serait temps pour eux de voir la réalité en face.
En coopération avec : RAMCO
Tél.: 01-349910
Progressivement, cette suprématie est concurrencée par la région des hôtels. Certaines avenues autour du Four Seasons, des immeubles résidentiels Park View, 24 avenue du Parc et des centres d'affaires Berytus Parks et The Palladium cherchent à s'imposer sur l'échiquier du luxe. Quelques enseignes y ont pignon sur rue. Les professionnels y visent une clientèle plus spécifique et cherchent à bénéficier de loyers plus attractifs qu'autour des souks.
Les autres polarités commerciales du centre-ville se trouvent autour de la place de l'Étoile et à Saifi Village.
Les terrasses des cafés de la rue Maarad ne désemplissent pas. La valeur locative devrait tourner autour de 1 200 dollars le m2 par an. Le secteur reste une destination familiale, populaire et très touristique.
Fruit d'une politique délibérée de Solidere d'avoir un quartier des arts à Beyrouth, Saifi Village s'est finalement imposé avec succès. Il est devenu un micromarché très dynamique et une adresse très recherchée. Les disponibilités y sont très rares et la valeur locative ne cesse de croître.
Adjacents à ces rues animées et appréciées, le centre-ville compte également de nombreux axes totalement délaissés. Sans commerces, sans vie, sans animation, des dizaines de locaux y sont vides depuis des années. Les secteurs concernés par ce fléau sont les rues Toubia Aoun, Souk Bazerkane, Karamé, Argentine. Ces ruelles sont totalement ignorées des piétons. Dans ces conditions, elles ont un intérêt limité pour les commerçants. Par exemple, la grande majorité des emplacements du centre Azarieh n'a jamais été occupée depuis la reconstruction du centre-ville. Dans certaines rues, les boutiques attendent un nouveau locataire depuis plus de cinq ans. Et les solutions manquent pour changer la donne. Les loyers de ces locaux peu attractifs ne devraient pas dépasser 500 dollars le m2. Actuellement, beaucoup de propriétaires s'entêtent encore à surestimer leur bien, mais faute de demande, il serait temps pour eux de voir la réalité en face.
En coopération avec : RAMCO
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Louis Vuitton, Hermes, Dior, Rolex, Boucheron : le centre de Beyrouth accueille désormais les plus grandes marques internationales. L'ouverture des souks - qui seront officiellement inaugurés la semaine prochaine - a été une étape indispensable à la stratégie de Solidere de créer un espace marchand haut de gamme. Désormais, le...