"Il s'agit de trahison nationale et de collaboration directe avec l'ennemi", a affirmé dans un communiqué le porte-parole du Hamas Fawzi Barhoum, qui a mis en garde contre la remise à Israël des hommes arrêtés.
"En poursuivant cette campagne criminelle, l'Autorité palestinienne franchit toutes les lignes rouges et met ouvertement en lumière sa collaboration avec l'ennemi", a-t-il ajouté.
"Cela ne fera que renforcer la détermination du Hamas à poursuivre la résistance et à intensifier ses dures frappes contre l'ennemi sioniste", a-t-il encore averti.
Un responsable de l'Autorité palestinienne a indiqué mardi à l'AFP sous couvert de l'anonymat que les services de sécurité palestiniens avaient arrêté les membres de deux cellules du Hamas liées aux deux attaques anti-israéliennes en Cisjordanie.
La première de ces attaques, le 31 août, a coûté la vie à quatre colons près de Hébron, et la seconde, le 1er septembre, a fait deux blessés à l'est de Ramallah.
Le responsable de l'Autorité palestinienne n'a pas précisé le nombre de personnes arrêtées.
Ces attentats, revendiqués par le Hamas, en pleine reprise des négociations directes israélo-palestiniennes à Washington, avaient embarrassé l'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas, qui les avait condamnés comme "contraires aux intérêts nationaux".
Les services de sécurité palestiniens avaient alors lancé une vague d'arrestations et d'interpellations dans les zones autonomes de Cisjordanie sous leur contrôle.
Le Hamas avait fait état de 150 à 550 arrestations parmi ses sympathisants et leurs proches, selon les estimations du mouvement, qualifiées d'exagérées par l'Autorité palestinienne.
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