Les eaux se sont retirées depuis plusieurs semaines du nord et du centre du pays, laissant des millions de sans-abri au milieu de vastes champs de boue, des cultures dévastées et des bourgs et villages rayés de la carte, mais les crues continuent de se faire menaçantes dans la basse vallée de l'Indus, dans la province méridionale du Sind.
"La situation est relativement grave pour les villes de Johi et Dadu", non loin des rives de l'Indus, à quelque 370 km au nord de Karachi, la capitale provinciale, a déclaré à l'AFP Jam Saifullah Dharejo, ministre de l'Irrigation du Sind.
"L'eau est à 20 km de Dadu mais nous n'écartons pas une menace grave pour cette ville", a-t-il expliqué.
La situation est pire à quelques km de là, à Johi, une plus petite ville, dont 80% des habitants ont fui, a assuré Iqbal Memon, haut responsable de l'administration du district de Dadu.
La population des deux villes est estimée à 360.000 habitants, mais ceux de Dadu ne sont pas partis pour l'heure, les autorités leur ayant seulement demandé de se tenir prêts à une éventuelle évacuation.
"Nous faisons tout pour sauver Dadu et Johi", a commenté M. Dharejo qui reconnaît cependant que des villages, vidés de leurs habitants, ont été inondés dans les environs.
"Nous utilisons toutes les ressources possibles pour renforcer les digues", a-t-il ajouté.
"Les flots se dirigent rapidement vers Johi", a précisé M. Memon.
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