"Pour la première fois depuis des années, nous avons de bonnes chances d'arriver à un accord. Et ce pour deux raisons", estime l'envoyé spécial du Quartette sur le Proche-Orient (Etats-Unis, Union européenne, Russie, ONU) dans le quotidien Le Monde daté de lundi.
"La première (raison) c'est que (le président américain) Barack Obama a fait du Proche-Orient l'une de ses priorités. Et s'y consacre depuis le début de son mandat avec (la secrétaire d'Etat) Hillary Clinton. La deuxième, c'est que l'ensemble de la région y est favorable", estime M. Blair.
Le président palestinien Mahmoud Abbas et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se sont engagés, jeudi à Washington, à se rencontrer toutes les deux semaines dans l'année qui vient pour rechercher la paix au Proche-Orient, un premier résultat de la relance de leur dialogue soutenu par les Etats-Unis.
"Si nous arrivons à un accord juste - garantissant la sécurité d'Israël et la création d'un Etat palestinien - cela apaisera considérablement la région et libèrera son potentiel de développement. Nous savons qu'ils seront nombreux à vouloir torpiller cela", poursuit M. Blair.
Si dans un an il n'y a pas d'accord, "les déclarations unilatérales ne changeront pas les choses. Seule une solution négociée peut le faire", a-t-il dit en réponse à une question sur son éventuel soutien à une telle option.
"Ce qui nous conduira à un accord, c'est de construire un Etat palestinien autant sur le terrain qu'à la table des négociations", a-t-il ajouté.
La relance des négociations de paix israélo-palestiniennes a fait naître une lueur d'espoir en Israël, malgré des doutes persistants, un espoir guère partagé par les Palestiniens et qui se heurte au scepticisme dans la région et à l'hostilité déclarée de l'Iran.
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