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Liban

Charaf Abou Charaf rejette les avertissements adressés par la CNSS aux médecins

Dans le cadre du conflit qui oppose les médecins à la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS), le tribunal de Saïda a adressé récemment des avertissements à plusieurs médecins du Liban-Sud les sommant de payer leurs cotisations à la CNSS sous peine d'adopter des mesures d'escalade.
En réponse à ces avertissements, le président de l'ordre des médecins, Charaf Abou Charaf, a estimé que ceux-ci constituent déjà des mesures d'escalade, affirmant qu'il faudra trouver « les solutions de façon diplomatique et non pas en ayant recours à l'escalade et aux manifestations ».
Dans une conférence de presse qu'il a tenue hier au siège de l'ordre, le Dr Abou Charaf a expliqué que le problème remonte à 2001, date à laquelle a été publié le décret d'application de la loi 17 obligeant les médecins à adhérer à la CNSS. Ce décret a porté atteinte aux droits des médecins et était « injuste, notamment en ce qui concerne les cotisations », a poursuivi le Dr Abou Charaf. Précisant que ce décret « a également violé la Constitution puisqu'il a établi une différence entre les services accordés aux médecins et aux autres bénéficiaires », il a expliqué que ce décret a été amendé en 2004, « mais les cotisations ont été augmentées de 66 000 à 99 000 LL par mois, sans aucune justification ».
« L'application forcée et injuste des décrets susmentionnés a fait que le corps médical se trouve devant un problème qui s'accentue avec le temps, en raison du cumul des versements que doivent les médecins non affiliés à la CNSS et leurs familles à cette institution, auxquels s'ajoutent les amendes », a ajouté le Dr Abou Charaf.
Et d'affirmer que l'ordre des médecins rejette « ces avertissements adressés aux médecins », appelant à les geler et à recourir au dialogue pour trouver les solutions susceptibles de préserver « les droits des médecins ».
Le Dr Abou Charaf a par ailleurs appelé le Parlement à « approuver la proposition de loi que lui a présenté l'ordre des médecins », comme à « annuler les amendes imposées aux praticiens ».
« L'ordre des médecins appelle aussi la CNSS à payer les sommes qu'elle doit aux médecins dans un délai maximal de trois mois et non pas tous les deux ans, comme c'est le cas actuellement, ainsi qu'à adopter les tarifications fixées par le Conseil des ministres, il y a plus d'un an et demi, a insisté le Dr Abou Charaf. Nous appelons aussi la CNSS à appliquer le principe de séparation des rémunérations, selon lequel les tiers payants doivent payer directement au médecin ce qu'ils lui doivent à travers la Banque du Liban et non pas à travers les comités médicaux dans les hôpitaux. »
Et le Dr Abou Charaf de conclure qu'un atelier de travail se tiendra le 18 septembre pour discuter de ce problème et que des réunions se tiendront également avec les responsables à la CNSS pour trouver une solution au problème.
Dans le cadre du conflit qui oppose les médecins à la Caisse nationale de Sécurité sociale (CNSS), le tribunal de Saïda a adressé récemment des avertissements à plusieurs médecins du Liban-Sud les sommant de payer leurs cotisations à la CNSS sous peine d'adopter des mesures d'escalade.En réponse à ces avertissements, le président de l'ordre des médecins, Charaf Abou Charaf, a estimé que ceux-ci constituent déjà des mesures d'escalade, affirmant qu'il faudra trouver « les solutions de façon diplomatique et non pas en ayant recours à l'escalade et aux manifestations ».Dans une conférence de presse qu'il a tenue hier au siège de l'ordre, le Dr Abou Charaf a expliqué que...
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