Dans un entretien accordé à la Voix du Liban, M. Baroud a indiqué que son approche du sujet est « constitutionnelle ». « Nous connaissons bien la problématique qui est en jeu. La solution réside dans la communication avec les forces politiques concernées et au niveau de la décision gouvernementale », a-t-il dit.
« En décidant de mettre sur pied un comité chargé d'examiner la question du port d'armes dans la capitale, le gouvernement a fait le minimum qui est lui est demandé, car nous ne pouvons imposer la paix civile, et la sécurité des gens et de leurs propriétés sous n'importe quelle formule », a ajouté le ministre en précisant que « les armes de la Résistance ne sont pas à l'ordre du jour », affirmant que cette question doit être examinée à la table de dialogue.
Dans un autre entretien accordé à l'agence al-Markaziya, M. Baroud a indiqué que la question du désarmement total « nécessite du temps. L'important est d'œuvrer à l'organisation du port d'armes et au contrôle de ceux qui en possèdent, c'est-à-dire ceux qui ont des permis ».
« Il faut respecter le principe des permis et sanctionner ceux qui portent des armes sans y être autorisés. Il faudra par conséquent multiplier les barrages de sécurité et les patrouilles tout en effectuant des perquisitions pour éviter la reddition de ce qui s'est passé » à Bourj Abi Haïdar, a-t-il ajouté.