Réunion du Bloc du futur sous la présidence de Fouad Siniora. Photo Dalati et Nohra
C'est un communiqué au ton très élevé que le Bloc parlementaire du Courant du Futur, réuni hier de façon extraordinaire sous la présidence de Fouad Siniora, a publié suite aux incidents de Bourj Abi Haïdar.
« Le Bloc du futur condamne les affrontements terribles et surprenants qui se sont déclenchés mardi en début de soirée à Bourj Abi Haïdar suite à des frictions entre deux formations locales et qui se sont étendues vers de nombreux quartiers de Beyrouth », indique le communiqué.
« Dans ces affrontements, des armes militaires de calibre léger et moyen ont été utilisées, y compris des grenades et des roquettes, faisant des victimes innocentes, provoquant des incendies dans des habitations et d'autres propriétés, causant des dégâts dans des lieux de culte et des institutions civiles et suscitant la terreur chez les habitants », note le texte.
« Ce qui s'est passé est inacceptable quels qu'en soient les prétextes, les justifications ou les explications. Cet état de fait illustre l'aptitude permanente des éléments armés au recours à la violence et au viol de la capitale et des quartiers résidentiels. Cela constitue un danger permanent pour les vies, les biens et le devenir des citoyens », affirme le Bloc.
Et d'ajouter : « Si certains portent des armes pour résister à l'ennemi israélien, la question que se posent les citoyens de manière pressante est de savoir que font ces armes au milieu de la capitale, parmi les civils, les femmes et les enfants. Pourquoi ces armes sont-elles utilisées dans les rues de la ville ? Si le conflit était d'ordre individuel, comme les protagonistes des affrontements l'ont affirmé, comment alors expliquer que des mosquées et des institutions civiles aient été bombardées et incendiées ? Et pourquoi des civils ont été la cible d'opérations d'enlèvement et de vengeance dans leurs maisons ? »
« Puisque les forces de l'ordre - armée et FSI - sont responsables du maintien de la sécurité et de l'ordre, pourquoi ne sont-elles pas intervenues avec la rapidité nécessaire pour protéger les citoyens et frapper avec le bras de la loi et de la légalité les fauteurs de troubles, les porteurs d'armes illégales et les auteurs de bombardements et de tueries ? Pourquoi ne pas les avoir capturés et confisqué leurs armes ? » s'interroge encore le Bloc du futur.
« Face à la gravité de ce qui s'est passé, le Bloc considère que toute personne qui porte une arme, en particulier dans la ville de Beyrouth, hors du cadre des dispositions prévues par les lois en vigueur, est un hors-la-loi avec lequel il convient aux autorités sécuritaires et judiciaires concernées de traiter sur cette base », poursuit le communiqué, appelant « les services de sécurité et la justice à faire leur devoir en arrêtant les porteurs d'armes hors la loi, en confisquant leurs armes, en les déférant devant les tribunaux et en les sanctionnant. »
De plus, le Bloc du futur « réclame du gouvernement et de la commission ministérielle formée par le Conseil des ministres sous l'égide du Premier ministre Saad Hariri qu'ils prennent des mesures immédiates et fermes pour régler la question de la prolifération des armes et leur utilisation dans les diverses régions, à commencer par la ville de Beyrouth et la route de l'aéroport ».
« Le peuple libanais, qui a payé un prix très cher pour retrouver la stabilité et pour dépasser les séquelles du passé, ne permettra pas qu'on le ramène en arrière. Les expériences amères qu'il a connues l'ont amené à se rendre compte du fait que seul l'État libanais est le garant et le protecteur et que tout le reste n'est que destructions, anarchie et recul », souligne encore le texte.
« C'est pourquoi il ne sera pas permis que le slogan de « Beyrouth, ville désarmée » soit uniquement destiné à des fins médiatiques ou politiques ou simplement à contenir une colère passagère. C'est au contraire un slogan réaliste qui sera promu par tous les moyens civilisés et pacifiques », promet le Bloc du futur selon lequel « le peuple libanais et les habitants de cette capitale ne permettront plus que leur ville soit à nouveau violée par des éléments armés sous n'importe quel prétexte ».
« Non aux armes et aux éléments armés hors la loi entre les habitations, non aux pratiques miliciennes qui répandent la terreur, les destructions, les incendies et la violence, oui à l'État et à ses institutions, oui aux armes de la légalité qui protègent les citoyens et ne violent pas leur dignité », conclut le texte.
« Le Bloc du futur condamne les affrontements terribles et surprenants qui se sont déclenchés mardi en début de soirée à Bourj Abi Haïdar suite à des frictions entre deux formations locales et qui se sont étendues vers de nombreux quartiers de Beyrouth », indique le communiqué.
« Dans ces affrontements, des armes militaires de calibre léger et moyen ont été utilisées, y compris des grenades et des roquettes, faisant des victimes innocentes, provoquant des incendies dans des habitations et d'autres propriétés, causant des dégâts dans des lieux de culte et des institutions civiles et suscitant la terreur chez les habitants », note le texte.
« Ce qui s'est passé est inacceptable quels qu'en soient les prétextes, les justifications ou les explications. Cet état de fait illustre l'aptitude permanente des éléments armés au recours à la violence et au viol de la capitale et des quartiers résidentiels. Cela constitue un danger permanent pour les vies, les biens et le devenir des citoyens », affirme le Bloc.
Et d'ajouter : « Si certains portent des armes pour résister à l'ennemi israélien, la question que se posent les citoyens de manière pressante est de savoir que font ces armes au milieu de la capitale, parmi les civils, les femmes et les enfants. Pourquoi ces armes sont-elles utilisées dans les rues de la ville ? Si le conflit était d'ordre individuel, comme les protagonistes des affrontements l'ont affirmé, comment alors expliquer que des mosquées et des institutions civiles aient été bombardées et incendiées ? Et pourquoi des civils ont été la cible d'opérations d'enlèvement et de vengeance dans leurs maisons ? »
« Puisque les forces de l'ordre - armée et FSI - sont responsables du maintien de la sécurité et de l'ordre, pourquoi ne sont-elles pas intervenues avec la rapidité nécessaire pour protéger les citoyens et frapper avec le bras de la loi et de la légalité les fauteurs de troubles, les porteurs d'armes illégales et les auteurs de bombardements et de tueries ? Pourquoi ne pas les avoir capturés et confisqué leurs armes ? » s'interroge encore le Bloc du futur.
« Face à la gravité de ce qui s'est passé, le Bloc considère que toute personne qui porte une arme, en particulier dans la ville de Beyrouth, hors du cadre des dispositions prévues par les lois en vigueur, est un hors-la-loi avec lequel il convient aux autorités sécuritaires et judiciaires concernées de traiter sur cette base », poursuit le communiqué, appelant « les services de sécurité et la justice à faire leur devoir en arrêtant les porteurs d'armes hors la loi, en confisquant leurs armes, en les déférant devant les tribunaux et en les sanctionnant. »
De plus, le Bloc du futur « réclame du gouvernement et de la commission ministérielle formée par le Conseil des ministres sous l'égide du Premier ministre Saad Hariri qu'ils prennent des mesures immédiates et fermes pour régler la question de la prolifération des armes et leur utilisation dans les diverses régions, à commencer par la ville de Beyrouth et la route de l'aéroport ».
« Le peuple libanais, qui a payé un prix très cher pour retrouver la stabilité et pour dépasser les séquelles du passé, ne permettra pas qu'on le ramène en arrière. Les expériences amères qu'il a connues l'ont amené à se rendre compte du fait que seul l'État libanais est le garant et le protecteur et que tout le reste n'est que destructions, anarchie et recul », souligne encore le texte.
« C'est pourquoi il ne sera pas permis que le slogan de « Beyrouth, ville désarmée » soit uniquement destiné à des fins médiatiques ou politiques ou simplement à contenir une colère passagère. C'est au contraire un slogan réaliste qui sera promu par tous les moyens civilisés et pacifiques », promet le Bloc du futur selon lequel « le peuple libanais et les habitants de cette capitale ne permettront plus que leur ville soit à nouveau violée par des éléments armés sous n'importe quel prétexte ».
« Non aux armes et aux éléments armés hors la loi entre les habitations, non aux pratiques miliciennes qui répandent la terreur, les destructions, les incendies et la violence, oui à l'État et à ses institutions, oui aux armes de la légalité qui protègent les citoyens et ne violent pas leur dignité », conclut le texte.
C'est un communiqué au ton très élevé que le Bloc parlementaire du Courant du Futur, réuni hier de façon extraordinaire sous la présidence de Fouad Siniora, a publié suite aux incidents de Bourj Abi Haïdar.« Le Bloc du futur condamne les affrontements terribles et surprenants qui se sont déclenchés mardi en...