Le secrétaire adjoint au Trésor chargé de la lutte contre le terrorisme, Stuart Levey, menait cette délégation qui s'est rendue en Amérique latine (Brésil, Equateur), en Turquie, au Proche-Orient (Bahreïn, Emirats arabes unis, Liban) et en Asie (Corée du Sud, Japon).
Ces responsables gouvernementaux en ont rencontré d'autres, mais aussi des représentants du secteur privé, pour les alerter sur la possibilité d'être à leur tour sanctionnés par les Etats-Unis s'ils ne sont pas assez vigilants quant au respect de ces sanctions.
"Soumis à des pressions internationales de plus en plus fortes et de plus en plus isolé économiquement, l'Iran cherchera de nouveaux moyens d'accéder au système financier international pour des objectifs illicites", a indiqué M. Levey, cité dans un communiqué.
Les Etats-Unis et l'Union européenne ont adopté en juillet de nouvelles sanctions économiques contre l'Iran, malgré les dénégations de Téhéran. Adoptées dans la foulée d'une nouvelle condamnation du pays par le Conseil de sécurité de l'ONU le 9 juin, elles visent notamment à paralyser son système bancaire et à empêcher tout commerce, investissement ou transfert de technologie dans le pétrole et le gaz.
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