Le départ d'Irak jeudi de la dernière brigade de combat américaine, sept ans après la chute de Saddam Hussein, a été salué comme un geste symbolique en raison de la présence controversée des soldats américains.
Mais, même si les 50.000 soldats américains restants n'auront pas formellement de mission de combat après le 1er septembre, ils seront bien armés et seront susceptibles d'essuyer les tirs des militants d'Al-Qaïda ou d'autres extrémistes.
"Je ne pense pas que quiconque ait déclaré la fin de la guerre pour autant que je le sache", a déclaré à la chaîne MSNBC le porte-parole du Pentagone, Geoff Morell. "Le contre-terrorisme fera encore partie de leur mission", a-t-il dit à propos de la lutte contre les extrémistes.
Les 50.000 soldats restants opéreront au sein de six brigades chargées "de conseiller et d'aider" les forces irakiennes, prendront part à des opérations à la demande des autorités irakiennes et joueront un rôle d'appui auprès des unités irakiennes.
Les soldats américains "continueront de mener des opérations de contre-terrorisme en partenariat" avec les Irakiens afin "d'aider les forces irakiennes à maintenir la pression sur les réseaux extrémistes et protéger les citoyens irakiens", a expliqué à l'AFP le commandant Christopher Perrine.
Les brigades américaines restantes sont équipées de robots, de drones et d'équipes aidées de chiens pour rechercher les extrémistes et les bombes artisanales placées le long des routes et disposent d'experts du renseignement et de la logistique, a-t-il dit.
La structure d'Al-Qaïda en Irak demeure "assez intacte", avait déclaré récemment au Washington Post le chef des opérations spéciales, le général Patrick Higgins.
Une bombe a causé la mort mardi de 59 personnes devant un centre de recrutement de l'armée irakienne, un attentat qui est le plus sanglant en Irak cette année.
Désormais, il reste 56.000 soldats américains en Irak. Les 6.000 hommes de combat restants doivent avoir quitté l'Irak d'ici au 1er septembre.
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